La population, qui, pendant longtemps, a été privée d'eau potable et d'éclairage public, a décidé de bloquer la circulation sur l'unique chemin qui relie son agglomération à Mazagran et à Mostaganem. La population du lieudit «Douar Djadid», dépendant administrativement de la commune de Hassi Mamèche, est en ébullition. Très remontée contre leur maire, elle a décidé de bloquer la circulation sur l'unique chemin qui relie leur agglomération à Mazagran et à Mostaganem. Situé à mi-chemin entre Mazagran et la Vallée des Jardins, le douar a été érigé de part et d'autre de ce chemin communal datant de l'époque coloniale. Pendant longtemps, la population a été privée d'eau potable et d'éclairage public. Supportant péniblement le trafic routier qui se fait de plus en plus dense, la route s'est retrouvée parsemée de nids-de-poule et de crevasses. Ce qui a nécessité l'intervention de l'administration qui vient de faire entamer un goudronnage. Mais au lieu de recourir à l'utilisation de l'enrobé qui donne une plus bonne consistance à la chaussée, l'entreprise en charge des travaux a privilégié le recours à l'ancienne technique du goudron mélangé au gravier. Ce qui n'a pas été du goût des habitants qui ont décidé de saisir les responsables afin que le recours à l'enrobé soit retenu. C'est un véritable bras de fer qui oppose donc ces habitants qui se considèrent méprisés par l'administration et cette dernière qui persiste à faire usage d'un simple goudronnage. Une technique qui fait appel à un épandage d'agrégat de très faible calibre dont la partie qui ne s'agglomère pas au goudron part soit en poussière, soit finira par encombrer les bas-côtés de la chaussée. Ce sont ces inconvénients qui ont incité une partie des habitants à réclamer la technique de l'enrobage, plus propre et surtout moins agressive pour l'environnement. Il est à prévoir une vive tension sur ce chemin qui dessert le village mais qui permet aussi d'éviter le centre de Mazagran et la rocade sud de Mostaganem. En effet, de nombreux usagers qui rejoignent le marché de gros d'Ouled El Bachir transitent aisément par ce passage, malgré les inconvénients d'une chaussée totalement défoncée.