Les éléments de la Sûreté nationale de la wilaya de Aïn Defla livrent ces derniers mois une guerre sans merci aux délinquants, en multipliant les opérations coups-de-poing, lesquelles ont donné des résultats satisfaisants, selon des sources émanant de cette institution. Dans ce sillage, il est à noter que les services de police n'ont pas chômé durant le mois dernier au niveau des 36 communes que compte la wilaya de Aïn Defla, a indiqué la même source. Dans ce cadre, on signale plus de 97 interventions inopinées effectuées sur 207 sites. Plus de 850 personnes ont été contrôlées, a-t-on appris de même source. Bilan de ces opérations : 51 individus interpellés, dont 3 mineurs, 7 recherchés et 5 en possession d'armes blanches et de stupéfiants. Présentés devant la justice, 23 d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt. Signalons encore que les mêmes services ont eu à traiter, durant le premier trimestre de l'année en cours, plus d'une centaine d'affaires concernant des agressions sur mineurs. D'après la même source, les atteintes contre cette frange de la société sont en nette augmentation dans la wilaya de Aïn Defla, ce qui a nécessité l'organisation de journées de sensibilisation et des portes ouvertes à l'initiative des services de la sûreté de wilaya, notamment au niveau des établissements scolaires où les petits ont suivi avec beaucoup d'intérêt les interventions de psycho-pédagogues et autres spécialistes dans le domaine.
Gestion des cités universitaires : une commission de wilaya à pied d'œuvre
Le drame qui endeuillé la communauté estudiantine dans la wilaya de Tlemcen, puis celle de Aïn Defla, suite à la mort accidentelle d'un étudiant à l'intérieur de la cité universitaire de Boutane (Khemis Miliana), a poussé les autorités compétentes à agir vite sous la pression des résidants de ladite cité qui ont effectué de nuit une marche de plus de 25 km pour se rendre au siège de la wilaya afin d'interpeller le chef de l'exécutif sur leurs conditions de vie à l'intérieur de leur cité dépourvue d'une ambulance et livrée à l'insécurité. Ce dernier a réagi aussitôt aux doléances des protestataires en installant, mercredi dernier, une commission par arrêté qui sera chargée de faire le constat des lieux au niveau des structures universitaires et de signaler toute défaillance de fonctionnement. Ladite commission, présidée par le secrétaire général de wilaya, comprend une quinzaine de membres issus de plusieurs secteurs dont celui de la Protection civile, de la santé, de l'énergie et des mines, des services municipaux de l'hygiène ainsi que de deux policières. Pour rappel, les étudiants avaient, à plusieurs reprises, attiré l'attention des autorités compétentes sur la dégradation des conditions de vie dans les cités U garçons et filles, notamment en matière d'hygiène et de sécurité.