Pas moins d'une soixantaine d'éditeurs nationaux participeront à la 5e édition du feliv, qui se tiendra du 14 au 23 juin, à l'esplanade de Riadh El Feth à Alger. Devenu un rendez-vous incontournable, le FELIV - placé sous le slogan « Libérer l'imaginaire» - revient cette année sous un angle nouveau. En effet, lors de la traditionnelle conférence de presse, le commissaire du festival et le directeur général des éditions Chiheb international, Azzeddine Guerfi, ont donné les grandes lignes de ce festival, dédié à la littérature et au livre de jeunesse. Bien qu'ancré jusqu'à présent à Alger, le Feliv se déploiera cette année à Batna et Sidi Bel Abbès. Le festival sera au diapason de la célébration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Ainsi, un colloque sur «Les indépendances dans les littératures post-coloniales» revisitera les écrits des années post-indépendance et étudiera les œuvres les plus marquantes depuis 50 ans dans lesquelles la thématique de l'indépendance est présente. Le Feliv se décline sous la forme festive. Si les après-midi seront dédiées à la littérature et au livre de jeunesse, les spectacles musicaux et poétiques prendront le relais et ce, jusqu'à 22h. Quatre concerts sont prévus avec des artistes d'envergure dont entre autres Magyd Cherfi, le barde algéro-toulousain, à Houria Aïchi et Cheikh Sidi Bémol et le trio Joubran. Les chérubins ne seront pas en reste puisqu'un programme des plus intéressants leur sera concocté. Le volet «jeunesse» comptera la présence de spécialistes nationaux et internationaux : conteurs, graphistes, artistes peintres. Ces derniers animeront de nombreux ateliers pédagogiques et ludiques. Autre nouveauté de taille à retenir, c'est le partenariat initié avec l'Entreprise du Métro d'Alger à travers une série de manifestations qui se tiendront dans les stations les plus fréquentées de la capitale, pour rendre hommage aux pionniers de la littérature algérienne, arabophones et francophones. Cet événement s'inscrit dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance. Le projet en question s'articule autour de plusieurs axes : expositions, projections de documentaires, affichages, ainsi que la publication d'un ouvrage retraçant le parcours des «pères fondateurs de la littérature algérienne».