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«Le développement des sports mécaniques passe par le savoir et l'information» Samy Touhouche. Vice-président de la FASM et président de la commission formation
Passionné des sports mécaniques, Samy Touhouche a hérité cette passion de son père qui a voué sa vie à ce sport. Aujourd'hui, vice-président de la FASM et président de la commission formation, officiel international, membre actif au sein de la communauté internationale des sports mécaniques, ce directeur d'une banque publique évoque ses ambitions et surtout le devenir de cette pratique - Comment avez-vous eu l'idée d'une formation avec les professionnels des sports mécaniques ? Après l'élection, le bureau fédéral, en coopération avec la Fédération internationale des sports automobile (FIA), a décidé de développer ce sport et de le mener au plus haut niveau. Dès lors, Chihab Baloul, président de la FASM, m'a chargé de mettre en place un plan de développement. Nous nous sommes rendu compte que tout est basé sur le savoir ; à partir de là, nous avons cherché à mettre en place un programme de formation de haut niveau pour les officiels, un encadrement professionnel afin de nous permettre, à moyen terme, d'accueillir et d'organiser des événements et d'inscrire des championnats au calendrier de la Fédération internationale d'automobiles et de motocycles. - Aviez-vous eu des difficultés dans l'organisation de cette formation au niveau national ou international ? Au niveau national, les difficultés se posent particulièrement au niveau des moyens et des ressources. Il faut savoir que la Fédération algérienne des sports mécaniques dispose de peu de moyens, pas d'infrastructures. Il fallait donc travailler avec les moyens du bord, c'est ce que je peux évoquer comme difficultés. Au niveau international, nous avons reçu une subvention de la Fédération internationale des sports automobiles (FIA). Nous avons eu beaucoup de concurrence ; 101 pays ont déposé leur candidature et la réponse n'est pas favorable pour toutes les demandes, le nombre est très limité, une trentaine l'ont eue cette année. Je pense que c'est un grand pas, j'ai même été félicité suite à une présentation sur le terme de la formation qui a été appréciée ; une présentation de 15 minutes à l'assemblée plénière de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) . - Est-ce que c'est un peu tôt pour donner un bilan de ces trois jours de formation ? Oui, c'est vraiment un peu tôt pour donner un bilan, mais ce que je peux noter, c'est la volonté, la motivation ainsi que l'enthousiasme de nos officiels, la vision totale de cet objectif c'est d'aller de l'avant. - Un dernier mot, un souhait, un appel… Mon rêve est de voir ce sport dans son plus haut niveau, que l'on puisse organiser des manifestations de renommée internationale. Aujourd'hui, nous avons les compétences et les qualifications. Je lance un appel aussi pour avoir plus d'aide des autorités et j'appelle tous les professionnels du domaine pour nous sponsoriser et nous aider.