Le responsable de la formation de la Fédération internationale des sports automobiles de renommée mondiale, Ronane Morgane, en visite en Algérie pour la formation de trois jours en coopération avec la FASM, s'exprime sur la nécessité des formations et de l'avenir de ce sport. - Que pensez-vous des sports mécaniques en Algérie ? Je dirais assez bonne ? Avec la première formation, j'ai constaté qu'un grand pas a été fait, j'en suis à ma deuxième visite en Algérie, la première consistait en une réunion avec Chihab et Samy (président et vice-président de la FASM, ndlr) en février dernier pour mettre au point plusieurs aspects de notre coopération et faire monter ce sport à un haut niveau. - Avez-vous constaté un retour positif de la part des stagiaires présents ? Oui, parfaitement, avec leurs idées et par rapport à leurs interrogations, on sait déjà le niveau qu'ils veulent et qu'ils visent. Ils étaient présents pour le savoir, pour apprendre, avec des questions très appropriées et très intelligentes. Le secret de la formation est là, il est très important pour les officiels de prendre conscience de ce qui peut arriver afin de sécuriser au maximum l'événement sportif. - Peut-on parler d'un pas vers le professionnalisme ? Non, on ne peut parler de professionnalisme. Ce sport est une passion, on n'en fait pas un métier pour gagner de l'argent. Si je parle de professionnalisme dans ce sport, cela deviendrait une activité : être salarié, alors que c'est pour la détente. - En application de la convention signée entre la FIA et la FASM, pensez-vous que ce sport puisse avoir un avenir prometteur dans notre pays ? Avec un engouement pareil et une bonne structure, on arrivera sûrement à réaliser des compétitions de niveau mondial. - Et les prochaines journées de formation... Après les trois jours de formation en continu de ce mois de juin, qui concernaient différents types de stages pour les officiels, la prochaine journée est prévue au mois de septembre prochain encore en Algérie.