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FLN : Belkhadem s'accroche désespérément
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Publié dans El Watan le 16 - 06 - 2012

Les travaux de la session du comité central du FLN ont démarré très tard dans la soirée de vendredi. Abdelaziz Belkhadem refuse d'aller à l'urne pour un vote à bulletins secrets pour le retrait de confiance. Le comité des «sages» a quitté les lieux, hier en fin d'après-midi, sans avoir raisonné le SG du FLN.
Après s'être lui-même engagé à faire parler l'urne quant à son maintien ou son retrait, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a fait volte-face et créé une situation inédite au sein du parti, dont le comité central devait se réunir depuis hier en session ordinaire à l'hôtel El Riadh de Sidi Fredj, interdit d'accès même aux clients. Les travaux n'ont pas pu avoir lieu. Dès la matinée, des échauffourées ont éclaté devant le portail de la structure hôtelière où la direction du parti a placé un dispositif de sécurité pour bloquer l'entrée aux membres du comité central, auxquels Abdelaziz Belkhadem a décidé d'interdire l'accès à la salle de conférences.
Il s'agit surtout de l'actuel ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, et de l'ancien ministre du Tourisme, Mohamed Seghir Kara. Bousculés par des agents qui ont dû recevoir l'ordre d'utiliser la manière forte, ces membres du comité central, entrés en fronde contre le secrétaire général du FLN, dénoncent la violence dont ils ont été victimes et déclarent que «Abdelaziz Belkhadem n'a plus aucune légitimé pour gérer le parti». «Il doit dégager et il va dégager», assuraient-il devant les journalistes, qui ont été eux-mêmes empêchés de couvrir la session ordinaire du comité central. Ils ont été contraints d'assurer la couverture de l'événement de l'extérieur, sous un soleil de plomb. Abdelaziz Belkhadem en a voulu ainsi en instaurant un huis clos sans faille. Il a déployé ses vigiles prompts à passer à l'action à tout moment.
Mais en arrivant sur les lieux dans une grosse et luxueuse cylindrée, il sera lui-même pris à partie par des militants contestataires brandissant des pancartes lui demandant de dégager. La voiture qui le transportait a été caillassée. Le secrétaire général du FLN pensait alors pouvoir lancer les travaux de la session ordinaire du comité central en imposant son propre ordre du jour, duquel a été supprimé évidemment le vote du retrait de confiance.
Les membres du CC ne l'entendaient pas de cette oreille : Belkhadem a été carrément empêché de prendre la parole. Ils ont exigé de passer immédiatement à l'urne pour un vote à bulletins secrets.
Sachant que s'il le faisait, son sort serait scellé en quelques secondes, il refusa. S'engagea alors un bras de fer entre le SG et ses contestataires, bien décidés à le destituer et surtout à barrer la route à son ambition de se porter candidat, du moins au nom du parti, à l'élection présidentielle de 2014. Abdelaziz Belkhadem n'a donc pas pu ouvrir les travaux de la réunion du comité central. Il entre alors en pourparlers avec le groupe des «sages» composé de Abderrezak Bouhara, Affane Guezzane, Mohamed Boukhalfa, Ahmed Sbaa et Abdelkader Hadjar (ce dernier s'est joint au groupe depuis quelques jours). Les conciliabules ont duré quatre heures. Le secrétaire général du FLN s'est montré intransigeant malgré le rejet dont il fait l'objet.
échec de la médiation
A 13h, au sortir de la réunion, l'actuel ambassadeur d'Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar, a annoncé l'échec des négociations avec Abdelaziz Belkhadem, mais promettait la reprise des pourparlers à 16h. Ce dernier redoute le vote à bulletins secrets, synonyme de sa destitution.
Pour Boudjemaâ Haïchour, ancien ministre de la Poste et des Télécommunications, «les négociations butent sur le refus du secrétaire général du FLN». Selon lui, «si Abdelaziz Belkhadem reste, la situation du parti ne pourra que se dégrader davantage». «La solution est dans son départ», dit-il.
Mohamed Bourezam et Hocine Khaldoun, membres du comité central, n'en pensent pas moins. Pour eux, Abdelaziz Belkhadem doit présenter sa démission. En sortant de la salle de conférences de l'hôtel El Riadh, le coordinateur du Mouvement de redressement et de l'authenticité, Abdelkrim Abada, s'est refusé à faire tout commentaire sur les travaux du comité central, mais lance à l'adresse des journalistes le slogan du jour «irhal, dégage».
Au moment où se déroulait la négociation entre Abdelaziz Belkhadem et le comité des «sages», les militants des deux camps, qui se trouvaient à l'extérieur de la salle de réunion, échangeaient sporadiquement des amabilités. Les contestataires accusent le secrétaire général du parti d'avoir privilégié l'argent en marginalisant les vrais militants ; ses partisans reprochent aux frondeurs leur opportunisme.
Mine défaite ou moue de dépit, les partisans de Abdelaziz Belkhadem au sein du comité central ne font aucun commentaire. Tayeb El Houari (de l'Organisation des enfants de chouhada) lève le doigt vers le ciel lorsqu'il lui est demandé de quel côté il se positionne. Kassa Aïssi (porte-parole du parti et fervent défenseur du secrétaire général) ne trouve plus quoi dire, lui qui s'était engagé à tenir un point de presse régulier pour informer les journalistes de l'évolution de la situation au comité central. Habba Okbi (secrétaire général de la présidence de la République) esquisse un geste de la main pour dire qu'il s'abstient de faire une quelconque déclaration à la presse.
Devant des partisans qui ont senti, semble-t-il, le vent tourner, l'opposition au secrétaire général du FLN s'est sentie ragaillardie. Elle revendique tout simplement son départ. Pour certains membres du CC, l'option de l'urne est révolue. «Il faut qu'il parte maintenant», réclament-ils.
Mais à 16h, les négociations avec le comité des «cinq reprennent, mais pour une courte durée». Abdelaziz Belkhadem donne des gages à ses interlocuteurs, leur promettant d'aller à l'urne et même d'autoriser les membres du CC exclus de participer. Mohamed Seghir Kara est même appelé. Sauf que les événements prennent une autre tournure.
Selon une source de l'intérieur du co
mité central, Abdelaziz Belkhadem a «choisi l'option de la violence». Ses partisans parmi les nouveaux députés et les secrétaires des mouhafadha, avec lesquels il s'est réuni, envahissent la tribune de conférence. La médiation a donc échoué. Le comité des «sages» quitte les lieux en laissant une ambiance d'anarchie et de bagarre indescriptible.
Le secrétaire général du FLN défie le comité central et veut imposer sa propre loi.
Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le comité des «sages» affirme que «ces manœuvres dilatoires, indécentes et malhonnêtes, sont de nature à générer des conséquences graves et déterminantes pour le parti». Selon ces médiateurs, «Abdelaziz Belkhadem en porte l'entière responsabilité».


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