Des bénévoles ont participé à une action de ramassage des ordures sur le territoire de la commune. Des actions similaires sont annoncées dans la ville de Tizi Ouzou. Le collectif «Ath Zmenzer pour une Kabylie propre» a organisé le week end dernier une campagne de ramassage des ordures et toutes sortes de détritus au niveau de la commune. Cette nouvelle initiative de ce collectif a cette fois-ci touché l'ensemble des villages ainsi que le chef-lieu communal. Elle a été élargie aux associations sportives, culturelles, les établissements scolaires ainsi que les comités de villages. Cette journée de volontariat a été soutenue comme de coutume par les commerçants et l'APC qui a mis à la disposition des volontaires les moyens matériels de la commune ainsi que le personnel de la voirie. Le collectif, en renouvelant cette campagne, a réussi un double objectif, comme l'explique l'animateur principal, Merzouk Achour : «Notre objectif premier est d'abord l'action. Nous lançons des appels à la mobilisation et beaucoup de personnes répondent favorablement. C'est une grande satisfaction et c'est une bouffée d'air pur pour l'environnement. L'autre objectif est la sensibilisation. Nous constatons qu'il y a de plus en plus de bénévoles et de moins en moins de pollution sur les abords des routes». Lors de cette journée de volontariat, des personnes âgées et des enfants, enfilant des gants, ramassent tous les déchets que l'on peut retrouver dans les fossés. Parmi les volontaires, M. Chafa, P/APC et son adjoint, M. Denoun, qui, comme à leur habitude se joignent aux bénévoles, ont-ils fait remarquer. Ramdane Gater, septuagénaire et membre du comité de village Akendjour, déclare : «Nous nous faisons un devoir de ramasser ce que l'on jette. Nous sommes pratiquement chaque année en action sur les routes et nous sommes disposés à répondre à chaque appel. Et, pour moi, la meilleure chose reste cette mobilisation des enfants que nous encadrons et auxquels nous essayons d'initier à la bonne cause qui est la défense de l'environnement, autrement dit, protéger notre présent de la dégradation, mais aussi préserver le cadre de vie des nouvelles générations». Le champ d'action du collectif s'élargit, car, rappelle encore M. Achour, des actions similaires ont été effectuées aux abords du barrage hydraulique de Taksebt, sur le massif du Djurdjura et à Tigzirt. Selon notre interlocuteur, des actions sont envisagées dans d'autres communes, notamment celle de Tizi Ouzou, dont le chef-lieu croule sous d'innombrables amas d'ordures.