Prison ferme pour le juge d'instruction de Ténès Le tribunal correctionnel de Chlef a rendu hier son verdict dans l'affaire du juge d'instruction du tribunal de Ténès. Il a condamné le magistrat à une année de prison ferme pour sollicitation d'un avantage indu et complicité de dissipation de deniers publics. Il a prononcé la même peine à l'encontre des deux autres mis en cause, à savoir les présidents d'APC de Zeboudja et de Bouzeghaïa, poursuivis pour dilapidation de deniers publics. Ces derniers sont accusés d'avoir offert des bons de carburants au magistrat, lequel a été, rappelons-le, placé sous mandat de dépôt le 19 février dernier suite à une plainte d'un fournisseur des projets de l'Ansej de Bouzeghaïa. Les «sabots» reviennent en force à Alger-Centre Depuis quelques jours, toutes les ruelles d'Alger-centre sont sillonnées par ce camion transportant des sabots pour voitures. Tous les stationnements interdits sont passés au crible et les rues qui n'ont pas été visitées depuis fort longtemps sont fortement inspectées. Bien évidemment, il y a eu beaucoup de surprises. Mais, ce qui est frappant et qui s'apparente à une campagne est le fait que les propriétaires de casiers et autres détritus faisant office de réservation ainsi que les marchands ambulants occupant les lieux durant toute la journée n'ont pas été du tout inquiétés. Pourtant, si ces espaces étaient libres, plusieurs automobilistes n'auraient pas recours au stationnement interdit. Un huissier de justice condamné à 5 ans de réclusion Un huissier de justice, qui officie à Beni Abbès (240 km de Béchar), a été condamné à 5 ans de réclusion. Il lui est reproché d'avoir rédigé des procès-verbaux d'inventaire de produits pharmaceutiques sans avoir assisté à l'opération d'inventaire. Selon l'acte d'accusation, l'huissier de justice a été appelé par la pharmacie de Beni Abbès pour assister et accomplir la procédure légale d'inventaire des différents points de vente des officines implantées dans les localités de la vallée de la Saoura et relavant de la daïra de Kerzaz. L'acte d'accusation lui reproche d'avoir signé et délivré des PV alors qu'il n'a assisté à la séance d'inventaire qu'au dernier moment. Le chef d'agence pharmaceutique de Kerzaz, qui a dénoncé l'huissier de justice, fait l'objet lui aussi de poursuites judiciaires pour détournement.