L'affaire de la mise à l'écart des cinq joueurs de la JSM Béjaïa (Boucherit, Maïza, Maroci, Kacem et Benchaïra) avant la fin de l'exercice écoulé vient de connaître un nouveau rebondissement, après que deux des joueurs en question, à savoir Maïza et Maroci ont décidé de saisir la Commission de résolution des litiges (CRL) dépendant de la fédération algérienne de football (FAF), dans le but de réclamer leur dû. Ainsi donc, n'ayant pas été régularisés jusqu'à ce jour en dépit des décisions de suspension qui leur ont été adressées depuis plusieurs semaines, une correspondance rédigée par les deux joueurs en question, dont nous détenons une copie, a été adressée à la CRL pour prendre les mesures nécessaires afin qu'il soient régularisés par le club dans les plus brefs délais. En effet, dans ce document adressé aussi au président de la JSM Béjaïa, Boualem Tiab en l'occurrence, on peut lire : «on vous demande de procéder à la régularisation de notre situation financière, et ce, conformément au contrat signé avec la direction du club. Pour votre information, nous sommes sans salaire depuis quelques mois, et ce, en dépit des différentes correspondances que nous avons adressées au club et qui sont restées sans suite jusqu'à ce jour. D'ailleurs, nous sommes pour un dialogue franc pour une solution à l'amiable qui arrangerait les deux parties. Faute de quoi, nous serons dans l'obligation de saisir les instances concernées pour être rétablis dans nos droits». Néanmoins, vu les dernières directives prises par le bureau fédéral concernant les litiges qui opposent les clubs à leurs joueurs, notamment sur le plan financier, il n'est pas à écarter que la CRL applique vigoureusement la réglementation en vigueur, en saisissant la direction du club pour régulariser ses joueurs et éviter des sanctions de la part de cette instance de la FAF. Pour rappel, Adel Maïza réclame 50% de la prime de signature, alors que son ex-coéquipier dans l'équipe, à savoir Maroci, exige plus. Les autres éléments, pour leur part, comptent emboîter le pas à leurs camarades dans les prochains jours.