Pour répondre aux accusations portées contre eux par l'état-major de la JSMB, Benchaïra, Boucherit, Kacem et Maroci ont improvisé, hier à l'hôtel zéphyr, un point de presse. Durant cette conférence, ils ont abordé le cas de leur suspension prise par Tiab comme ils n'ont pas manqué aussi de faire un réquisitoire contre leur employeur. Maroci dira qu'“au cours de ce match, j'ai même sauvé un penalty, je n'ai jamais levé le pied durant une rencontre, idem pour tous les joueurs, les accusations portées contre nous sont fausses et infondées. S'agissant du fameux penalty, il n'y a eu absolument rien entre moi et Maïza ; j'ai juste posé le ballon pour permettre à Maïza de se préparer à le tirer. il n'y a pas eu d'embrouilles entre nous”. Boucherit, suspendu lui aussi, dira pour se défendre que “la défaite face au MCO est due à une baisse de régime. “je jure que je n'ai rien magouillé !” concernant le carton rouge qu'il a reçu durant ce match crucial, le joueur soulignera : “la faute a été spontanée et cela arrive même aux grands joueurs. En plus, durant ce match, j'étais sous pression à l'instar de mes camarades. L'administration de la Jsmb et l'entraîneur cherchent à cacher leurs faiblesses.” À son tour, Benchaïra expliquera : “comment se fait-il qu'on me suspend alors que je n'ai même pas joué ?” avant de poursuivre : “la grève a été faite par les joueurs pour dénoncer le laisser-aller et attirer l'attention des responsables car l'équipe était livrée à elle-même. Je n'ai jamais fait de chantage et je ne mange pas de ce pain. cette suspension nous a fait beaucoup de mal car nous avons rien fait.” Benchaïra n'a pas mâché ses mots concernant son coach, Alain Michel, qu'il qualifie “d'affairiste”. “d'ailleurs, il a fait jouer un joueur qui ne s'est même pas entraîné”, a-t-il conclu. Enfin Kacem avouera que “le club n'aurait pas dû faire tout ce bruit pour rien, car nous n'avons rien fait et personne n'a levé le pied. J'ai rencontré Tiab à qui j'ai dit les quatre vérités. C'est grâce aux joueurs que la JSMB a joué la ligue africaine et personne n'a levé le pied”. En conclusion, les conférenciers réclament de leur désormais ex-direction “un divorce à l'amiable, car il n'est plus question pour nous de rester à Béjaïa. Qu'on nous donne nos papiers et notre argent ; dans le cas contraire, nous saisirons la fédération”, clament-ils. Benchaïra, Maroci, Kacem et boucherit n'ont pas manqué, néanmoins, de souligner que “Boualem tiab est un homme respectable, mais il a été induit en erreur”. Enfin, s'agissant de l'absence de Maïza à ce point de presse, ses quatre coéquipiers expliqueront qu'il est abattu moralement et qu'il se trouve dans un état lamentable. A. H