Une semaine après la fermeture du pont Sidi Rached pour les travaux de confortement, aucune mesure n'a été mise en application pour apaiser la tension au centre-ville, où règne une véritable anarchie. La circulation automobile demeure difficile sur toute la partie située entre Bab El Kantara et la place du 1er Novembre. Le calvaire commence déjà à la cité Loucif où les embouteillages se prolongent jusqu'à la station de bus située à proximité de la gare ferroviaire. Là aussi, les agents de l'ordre chargés de réguler le mouvement des voitures sont complètement dépassés. Il faut dire que le stationnement anarchique sur la rue Tatache Belkacem (ex- rue Thiers) en est la principale cause, surtout à l'entrée de Souk El Asser où la débandade est à son comble aux heures de pointe. Passé ce cap, l'on se retrouve face à un autre bouchon sur la rue Abdellah Bouhroum, à proximité de la caserne de la Casbah. Malgré les promesses des services concernés de la mise en place d'un plan de circulation rigoureux, rien n'a été fait pour interdire le stationnement en deuxième position sur cette artère déjà exigüe. L'on dira la même chose pour la rue Meriem Bouattoura, mais surtout pour la rue Ben M'hidi où le passage des voitures est devenu un véritable calvaire, avec le mouvement des fourgons desservant les commerces et dont les conducteurs persistent à se garer n'importe comment. En somme, les autorités ne semblent pas avoir retenu les leçons de la première fermeture du pont durant la rentrée sociale de l'année écoulée, et c'est l'anarchie qui perdure encore au centre-ville par ces journées d'un été qui s'annonce très chaud.