Les deux commissions paritaires, chargées de statuer sur le cas du directeur du CEM de Raouraoua et de son surveillant général, dans l'affaire de l'élève à moitié émasculé (glande génitale éclatée sous l'effet des coups reçus), réunies au siège de la direction de l'éducation ont prononcé un non-lieu à l'encontre des deux responsables de cet établissement. Les deux commissions ont dû tenir compte des deux rapports des professeurs et des travailleurs. Le premier signé par 36 d'entre eux ne tarissant pas d'éloges sur les qualités professionnelles et éducatives du surveillant général. Le second, signé par 17 professeurs et travailleurs, démentant ce qui a été rapporté par la presse locale sur cette affaire. Le 25 février, selon la version admise, un élève de cet établissement a été passé à tabac par deux adjoints de l'éducation. A la suite de quoi la victime a perdu un testicule. L'affaire a été portée devant la justice.