La commune d'Ouaguenoun, à 20 km au nord de Tizi Ouzou, souffre d'un manque criard en matière d'infrastructures sportives et de loisirs. Cela constitue un vrai handicap pour les jeunes de la localité, en grande partie acquis à la pratique du sport. Cette jeunesse déjà rongée par le chômage et le désœuvrement, est privée de moyens de distraction. Deux infrastructures seulement existent au chef-lieu, et celles-ci s'avèrent impraticables et sont loin de répondre aux besoins de tous ces jeunes en mal de vivre. C'est le cas notamment du stade communal et de la salle omnisports. Bâti en 1985, ce stade n'offre pas de commodités nécessaires, pour accueillir des parties de football, ou toute autre discipline sportive, à même d'assurer des moments paisibles et de détente au profit de cette frange juvénile. Le terrain revêtu en tuf semble être inadapté aux activités sportives et surtout aux compétitions officielles. En outre, il est dépourvu de gradins privant les spectateurs du plaisir des spectacles organisés dans cette arène. L'ASCO (Association Sportive Communale de Ouaguenoun), créée en 1981, unique cadre structuré qui prend en charge la jeunesse dans ce domaine, bat de l'aile. A ce propos, son président nous dira : «Un projet de réhabilitation de ce stade et son revêtement en tartan était attendu en 2009, mais notre commune a été évincée de ce programme», a-t-il regretté. La salle omnisports est également mal équipée.