Le réseau d'avocats pour la défense des droits de l'Homme (RADDH) a dénoncé samedi 7 juillet « la série d'arrestations et de dépassements qui ont eu lieu dans les rues algériennes le 5 juillet où plus de 40 personnes ont été arrêtées ». « La levée de l'état d'urgence il y a une année était juste une formalité », selon le RADDH, qui rappelle dans son communiqué que « la liberté de rassemblement et la liberté d'expression sont consacrées par la loi et par les traités internationaux que l'Algérie a signés ». Le reseau regrette que « des manifestants ont été arrêtés jeudi 5 juillet, à la Place du 1 er mai, parmi eux des chômeurs mais aussi des membres des familles de disparus, des personnes âgées pour la plupart ».
Le réseau rappelle par ailleurs que c'est demain 8 juillet que Abdelkader Kherba condamné à une année de prison avec un autre syndicaliste du SNAPAP va être jugé entre autres pour incitation à attroupement. Le RADDH déclare dans son communiqué qu'il sera présent lors du procès pour le soutenir.
Le RADDH conclut son communiqué en exprimant son soulagement après la libération de Mohamed Samaïl.