Une action de sensibilisation est menée dans le cadre de «la caravane du consommateur», initiative menée conjointement par le ministère du Commerce et la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) et à laquelle adhèrent les Scouts musulmans et le groupe Ness el Khir. De jeunes adhérents de l'association pour la protection des consommateurs sillonnaient vendredi dernier les rues et les principaux marchés de la ville pour sensibiliser la population sur les risques d'intoxication alimentaire. Cette action est menée dans le cadre de «la caravane du consommateur», entreprise conjointement par le ministère du Commerce et la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), à laquelle adhèrent les Scouts musulmans et le groupe Ness el Khir. L'association de la wilaya d'Oran, qui active dans tout l'Ouest algérien, participe à ce programme prévu entre le 4 et 9 juillet. «Hier (jeudi), nous étions à Mostaganem, aujourd'hui à Oran et demain nous entamerons une tournée dans les autres wilayas», indique un jeune adhérent, à l'œuvre à proximité du marché de Saint Pierre, un des lieux particulièrement attractifs pour le commerce. «Notre rôle consiste, ajoute son camarade, à sensibiliser les gens sur les risques d'intoxication et les moyens de s'en prévenir mais nous essayons aussi d'inculquer aux gens toute une culture de la consommation élargie à la protection de l'environnement et au respect d'autrui (code de la route, bon voisinage, etc.)». «Mentoudj bladi» Les bénévoles distribuent toute une palette de dépliants explicatifs portant autant sur les comportements à adopter que sur les droits du consommateur. Il leur arrive aussi de discuter avec les gens, le moyen le plus efficace mais qui demande plus de temps. Seul petit bémol, le dépliant de la FAC insère un conseil qui prête à confusion : «J'encourage les produits nationaux, j'achète algérien, arabe et les produits des pays musulmans», est-il noté dans un des innombrables articles de la brochure, comme si cette spécification suffisait pour garantir la qualité et se mettre à l'abri d'une contrefaçon ou d'une entorse aux règles commerciales. Développé par des opérateurs économiques nationaux, le concept «Mentoudj bladi» (littéralement : les produits de mon pays) est justifié dans un environnement économique soumis à la concurrence mais là, c'est de la santé et de la qualité de vie dont il s'agit, et les risques n'ont pas de frontières.