Avec l'entame du mois de Ramadhan, les pannes d'électricité et la rupture de l'alimentation en eau potable ont fortement contrarié les habitants de cette commune rurale. La bourgade de Kheireddine, à 7 km à l'est de Mostaganem, s'est réveillée démunie des moindres commodités. Avec l'entame du mois de Ramadhan, les pannes d'électricité et la rupture de l'alimentation en eau potable ont fortement contrarié les habitants de cette commune rurale. Les ennuis ont commencé la veille avec des coupures intempestives du courant électrique, ce qui a provoqué de multiples préjudices sur le fonctionnement des appareils électroménagers, notamment les réfrigérateurs et les congélateurs que les familles avaient mis tant de peine à remplir de produits alimentaires indispensables durant le mois sacré. Il s'agit surtout de réserves en tomates fraîches et en viandes blanches et rouges que les ménages ont pris soin de stocker avant la vertigineuse augmentation de la mercuriale. C'est la mort dans l'âme que de nombreux chefs de famille ont attendu le rétablissement de l'électricité. Eaux usées L'autre conséquence de ce délestage – un terme que Sonelgaz réfute, lui préférant celui de décrochage provoqué par la surcharge du réseau –, est la rupture de l'alimentation en eau potable dont le pompage continue d'être assuré par des moteurs électriques. Pourtant, la topographie de la région, grâce à la proximité du Djebel Eddiss, militait pour la construction en hauteur d'un réservoir qui livrerait de l'eau par simple gravité. A la cité des enseignants, située au centre de l'agglomération, les éducateurs et leurs familles ont été davantage importunés par l'accumulation des eaux usées consécutivement à des travaux intempestifs ayant entraîné des dommages sur le réseau d'AEP et sur celui des eaux domestiques. Leur cité, construite par une entreprise suédoise, disposait pourtant de toutes les commodités jusqu'au jour où la mairie a décidé d'engager des travaux qui ne s'imposaient nullement. Encore une action irréfléchie, ruineuse parce qu'inopportune, dont les conséquences sont malheureusement supportées uniquement par ces familles d'enseignants.