Vu le calvaire qu'ils endurent quotidiennement à cause de carences de toutes sortes, comme l'absence cruelle de moyens de transport, les ruptures récurrentes de courant ou d'eau potable, les habitants de Hadjar El-Diss, une localité sise pourtant à quelques bornes du Chef lieu de wilaya, ont ras le bol des ces misères et des irresponsabilités des uns et des autres. Cette semaine, ils sont montés deux fois au créneau pour protester contre les nombreux délestages de Sonelgaz qui les a, sans crier gare, privés d'électricité a plusieurs reprises. Ce qui a provoquer le courroux de centaines d'habitants lesquels excédés par ce qu'ils appellent des punitions collectives, ont à leur tour paralysé à deux reprises la circulation routière en bloquant par des pneus brûlés les voies d'accès à la localité. Certains des représentants de quartiers ont pris attache avec la presse pour dénoncer les traitements subis par cette agglomération de la part de Sonelgaz qui leur inflige, disent-ils, un régime discriminatoire. «Sonelgaz nous considère comme une zone de second degré, nous subissons à longueur d'année les problèmes de coupure d'électricité. Il y a apparemment des zones qui bénéficient de régime de faveur avec une alimentation permanente de courant et d'autres, par contre, sont livrées à tous les aléas ». Même son de cloche évidement de la part des commerçants qui se plaignent des ravages causés par ces coupures intempestives d'électricité qui leur occasionnent des dommages de toute sortes, particulièrement en été. Le collectif des commerçants affilié à l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans d'Annaba) envisage sérieusement de recourir à la justice pour mettre un terme à cette situation pénalisante à plus d'un titre pour leur fonds de commerce. « Une pétition est en cours, nous, commerçants, subissons des dégâts parfois assez importants en termes pécuniers à cause de la fréquence des longues pannes d'électricité qui bousillent nos appareils et provoquent des avaries des marchandises sensibles. Comme celle de samedi passé qui a duré pratiquement 15 heures d'affilée. Dans la majorité des cas, Sonelgaz, quand il s'agit de délestage programmé, ne nous informe pas à temps, est-ce du mépris ? donc face à de telles situations on nous laisse pas d'autres choix que de saisir les tribunaux. Bien sûr nous avons décidé à chaque fois de faire appel à un huissier de justice pour établir un constat, nous savons que ces recours seront compliqués, nous ne sommes pas dupes, mais nous avons décidé quand même d'y faire face » nous ont confié ulcérés un groupe de commerçants en colère. M. R. Vu le calvaire qu'ils endurent quotidiennement à cause de carences de toutes sortes, comme l'absence cruelle de moyens de transport, les ruptures récurrentes de courant ou d'eau potable, les habitants de Hadjar El-Diss, une localité sise pourtant à quelques bornes du Chef lieu de wilaya, ont ras le bol des ces misères et des irresponsabilités des uns et des autres. Cette semaine, ils sont montés deux fois au créneau pour protester contre les nombreux délestages de Sonelgaz qui les a, sans crier gare, privés d'électricité a plusieurs reprises. Ce qui a provoquer le courroux de centaines d'habitants lesquels excédés par ce qu'ils appellent des punitions collectives, ont à leur tour paralysé à deux reprises la circulation routière en bloquant par des pneus brûlés les voies d'accès à la localité. Certains des représentants de quartiers ont pris attache avec la presse pour dénoncer les traitements subis par cette agglomération de la part de Sonelgaz qui leur inflige, disent-ils, un régime discriminatoire. «Sonelgaz nous considère comme une zone de second degré, nous subissons à longueur d'année les problèmes de coupure d'électricité. Il y a apparemment des zones qui bénéficient de régime de faveur avec une alimentation permanente de courant et d'autres, par contre, sont livrées à tous les aléas ». Même son de cloche évidement de la part des commerçants qui se plaignent des ravages causés par ces coupures intempestives d'électricité qui leur occasionnent des dommages de toute sortes, particulièrement en été. Le collectif des commerçants affilié à l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans d'Annaba) envisage sérieusement de recourir à la justice pour mettre un terme à cette situation pénalisante à plus d'un titre pour leur fonds de commerce. « Une pétition est en cours, nous, commerçants, subissons des dégâts parfois assez importants en termes pécuniers à cause de la fréquence des longues pannes d'électricité qui bousillent nos appareils et provoquent des avaries des marchandises sensibles. Comme celle de samedi passé qui a duré pratiquement 15 heures d'affilée. Dans la majorité des cas, Sonelgaz, quand il s'agit de délestage programmé, ne nous informe pas à temps, est-ce du mépris ? donc face à de telles situations on nous laisse pas d'autres choix que de saisir les tribunaux. Bien sûr nous avons décidé à chaque fois de faire appel à un huissier de justice pour établir un constat, nous savons que ces recours seront compliqués, nous ne sommes pas dupes, mais nous avons décidé quand même d'y faire face » nous ont confié ulcérés un groupe de commerçants en colère. M. R.