L'équipe de Béchar, la JSS, se trouve depuis hier à Aïn Témouchent pour un stage de 10 jours. Vingt-six joueurs, dont 4 espoirs et 10 membres du staff technique, ont fait le déplacement. L'Ivoirien Béhi Constant n'a toujours pas donné signe de vie. «S'il ne rejoint pas le groupe à Aïn Témouchent, nous serons contraints de l'exclure de notre effectif et d'envisager son remplacement», avertit un dirigeant du club. Pas moins de cinq rencontres sont programmées durant cette courte période dont deux face à des équipes de la nationale amateurs, une contre une équipe de Ligue 2 et enfin deux autres confrontations avec des clubs de Ligue 1. A l'issue de ce stage qui prendra fin le 1er août, Hmimou et son groupe s'envoleront pour Casablanca (Maroc), plus précisément à Bouzekoura. Les coéquipiers de Bendjellouli Kaddour doivent jouer pas moins de cinq matchs amicaux à Casablanca avant de rentrer au pays vers le 18 août. Le nouvel entraîneur des Jaune et Vert, Hadjar Chérif, qui a déjà dirigé 18 séances d'entraînement, s'est dit très satisfait du rendement du collectif. Des réserves sur le stade du 20 Août 55 La commission d'homologation des stades de la FAF, qui a été chargée d'inspecter le stade du 20 Août 1955 de Béchar où devrait évoluer la JS Saoura, la saison prochaine, a émis des réserves sur certains travaux non achevés. Les membres de cette commission, Hansal Mohamed, ancien arbitre international, et Ghorbal Mohamed, président de la Ligue régionale d'Oran, sont arrivés à Béchar, mercredi dernier. Ils ont visité minutieusement toutes les parties du stade et constaté que les travaux sur certaines tribunes ne sont pas terminés. Une autre visite est prévue le 23 août, c'est-à-dire juste après la fête de l'Aïd El Fitr, pour un autre constat. Selon des dirigeants du club, qui avaient assisté à la visite, les deux responsables de la FAF ont été agréablement surpris par la qualité des travaux. On a appris, par ailleurs, à travers la même source, que l'un des entrepreneurs engagés dans les travaux d'aménagement du stade a arrêté son chantier «refusant catégoriquement de travailler pendant la période du mois de Ramadan». Ce qui va compliquer les choses. Du côté du maître de l'ouvrage, c'est le silence radio sur cette défection.