Hier, le chef de cabinet du ministre de la Santé s'est déplacé à Aïn Témouchent pour procéder à l'installation de M. Belgherras Mustapha en tant que directeur de la santé et de la population. La nomination de ce cadre de la même DSP n'a pas surpris outre mesure les observateurs locaux, eux qui n'avaient pas manqué de relever la presque mise à l'écart de l'ex DSP au profit de son successeur lors de la visite du ministre de la Santé en septembre dernier. Mais, ce qui a surtout étonné, c'est la brutale fin de fonction d'un membre de l'exécutif de wilaya, devenu inamovible puisqu'il était en poste à Témouchent depuis sept années. Cette mise à l'écart non motivée publiquement par le ministère est reliée par d'aucuns à une enquête des services de sécurité à propos de quelques emplois fictifs. On sait par ailleurs que la semaine passée, l'ex DSP s'est vu retirer son pouvoir d'ordonnateur sur l'hôpital de 240 lits, un hôpital en voie d'achèvement et dont la finalisation des accords pour l'achat de son équipement médical avait amené l'ex ministre de la Santé, le professeur Redjimi, à bloquer leur mise en œuvre pendant neuf mois, ce qui avait entraîné un sérieux retard sur la livraison de l'hôpital Benzedjeb. Ce n'est qu'avec la venue de Amar Tou au ministère que la situation a été débloquée.