D'une capacité de 3000 places, cette nouvelle infrastructure aux normes modernes sera réalisée par une entreprise algérienne et livrée dans un délai de 18 mois. Après quatre appels d'offres dont trois infructueux, la commune de Dély Ibrahim vient de sélectionner une entreprise pour la réalisation de son stade communal. Un projet grandiose pour cette localité et très attendu par la population de toute la région. «Nous venons d'avoir l'avis favorable de la wilaya, suite à quoi nous allons procéder à l'installation de l'entreprise de façon imminente», dira Kamel Hamza, président de l'APC de Dély Ibrahim. D'une capacité de 3000 places, cette nouvelle infrastructure aux normes modernes sera réalisée par une entreprise algérienne et livrée dans un délai de 18 mois. Outre ce projet dans le domaine sportif, la commune a remporté le pari de la réalisation des terrains de proximité dans plusieurs quartiers. Ainsi, les jeunes de la cité de Ziania (CNS), des Grands Vents, d'Aïn Allah et de Djnan Achabou ont eu droit à des terrains où ils pourront pratiquer diverses activités sportives. Le maire regrette l'incivisme de certains habitants de la cité Djnan Achabou, qui ont détruit le terrain conçu pour les jeunes, sous prétexte qu'ils dérangent le voisinage pendant qu'ils pratiquent leur sport. «L'objectif attendu de l'opération d'implantation de terrains de sport dans tous les quartiers est d'occuper les jeunes et de leur donner un espace pour s'éclater et se distraire. C'est aussi une façon pour nous de tenter de les éloigner du phénomène de la consommation de drogue qui prend des proportions alarmantes et devient pratiquement incontrôlable, que ce soit pour les familles ou pour les services de sécurité», dira-t-il. «Je regrette profondément ce geste de saccage des biens publics. Heureusement que ce n'est pas tout le monde qui a réagi de cette façon. C'est une affaire que je compte suivre pour mettre un terme à ce genre de pratiques que je dénonce fortement», a-t-il ajouté. Ces infrastructures vont être renforcées par la réalisation de deux autres projets de terrains multisports et un autre de tennis à Aïn Allah. La commune compte développer le sport scolaire dès la prochaine rentrée à travers l'aménagement de terrains de sport dans les établissements scolaires. Ainsi, en plus des travaux de rénovation des 11 écoles primaires et leur dotation en nouveaux équipements, l'APC a engagé une opération pour l'aménagement de terrains de sport à l'intérieur de neuf établissements. «L'opération est achevée, mais l'objectif n'est pas totalement atteint, puisqu'il reste deux écoles qui ne disposent, malheureusement pas de terrains», regrette-t-il. L'autre contrainte qui risque de freiner le développement du sport scolaire est le manque d'éducateurs sportifs. «J'ai convenu avec l'Institut des sciences et technologies du sport (ISTS) pour nous dégager des profs de sport dès septembre prochain», dira-t-il. Par ailleurs, la commune de Dély Ibrahim est sur le point d'achever le projet de dédoublement de la route entre Aïn Allah et le siège de la Fédération algérienne de football, entamé il y a un peu plus d'un an. «Ce projet est achevé à 80%, nous comptons le livrer avant la fin de l'année en cours», a indiqué Kamel Hamza. L'autre projet dont l'impact sera précieux pour les nombreux automobilistes qui empruntent les routes de la commune de Dély Ibrahim concerne le désengorgement de la routeAhmed Ouaked reliant le siège de la FAF à l'université. «C'est une route très fréquentée et qui connaît des embouteillages interminables à cause du stationnement justement», avoue Kamel Hamza. Selon lui, la possibilité d'un dédoublement de cette voie est exclue. «Il n'est pas question de la dédoubler. Nous allons créer des aires de stationnement le long de la route, en exploitant une partie du trottoir», dira-t-il. Le projet a déjà été entamé en vue de le finir d'ici la fin du mois en cours. «On va faire en sorte de terminer avant septembre, date de la rentrée scolaire et universitaire.» Kamel Hamza reconnaît le problème du manque crucial de parkings dans cette commune, notamment dans les boulevards où sont installées des entreprises économiques et des banques. «C'est effectivement une contrainte majeure, mais nous ne disposons pas de terrains pour la réalisation d'un parking à étages», a-t-il regretté.