-Arabie Saoudite : un manifestant armé et un policier ont été tués dans des violences dans l'est de l'Arabie Saoudite, région où se concentre l'essentiel des deux millions de chiites saoudiens secoués par des troubles sporadiques, a rapporté, hier, l'agence officielle SPA. «Tard vendredi, une patrouille de sécurité a essuyé des tirs nourris de la part de quatre émeutiers armés à bord de motocyclettes», dans le district de Qatif, a affirmé SPA, faisant état d'un policier, Hussein Zabani, tué, et d'un blessé, Saâd Al Choummari. Lors des échanges de tirs qui ont suivi l'attaque, un assaillant a péri, a ajouté l'agence, citant le porte-parole du ministère de l'Intérieur Mansour Al Turki. -Grèce : la police grecque a annoncé, hier, avoir entrepris une opération pour «écarter» les sans-papiers du centre d'Athènes, au cours de laquelle 500 personnes ont été arrêtées et 1500 autres interpellées. Intitulée «Xenios Zeus» (du nom du roi des dieux antiques Zeus, protecteur des hôtes), cette opération a commencé, jeudi dernier, et y ont participé 2000 policiers à Athènes et 2500 au département frontalier d'Evros (Nord-Est)», passage habituel des migrants de Turquie, a déclaré aux médias le porte-parole de la police, Christos Manouras.Le but de l'opération est de «reconduire les sans-papiers à leur pays d'origine, fermer les frontières (...) et faire en sorte qu'Athènes redevienne une métropole de droit avec une qualité de vie», a ajouté M. Manouras. -Egypte : l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte est mécontente de la composition du nouveau gouvernement qui ne compte qu'une ministre chrétienne, ont rapporté, hier, des journaux locaux. «Cette composition ministérielle est injuste envers les coptes, d'autant plus que nous nous attendions à une représentation plus importante des coptes dans le gouvernement», qui a prêté serment, jeudi dernier, devant le président islamiste Mohamed Morsi, a affirmé l'évêque Pachomius, chef par intérim de l'Eglise, cité par le quotidien indépendant Al Chourouq. L'évêque a estimé que le nouveau gouvernement, dirigé par Hicham Qandil, aurait dû compter quatre chrétiens, «conformément au nombre de coptes en Egypte», qu'il a estimé à 14% de la population.