Des réintégrations et des interrogations Après avoir purgé une peine de 4 années de prison ferme, deux officiers de la Protection civile, impliqués dans une affaire de passation de marché contraire à la réglementation, ont pu réintégrer leurs postes d'emploi sur décision du DG à la mi-juillet. Cette décision est intervenue alors que la commission paritaire avait récusé la demande de réintégration des concernés et préféré demander un avis juridique de la direction générale de la Fonction publique. L'administration n'a pas tenu compte des conclusions de la commission paritaire, et procédera, à la surprise générale, à leur réintégration quelques jours plus tard. D'autres fonctionnaires, qui ont vu des peines d'emprisonnement prononcées à leur encontre dans la même affaire, attendent toujours la décision de la Cour suprême et devraient logiquement reprendre du service quelle que soit la décision de justice ! D'aucuns s'interrogent sur la nécessité d'exiger le casier judiciaire à tout prétendant à un poste d'emploi dans la Fonction publique.
Démantèlement d'un réseau de trafiquants de ciment Les éléments de la gendarmerie de Oued Sly, relevant de la compagnie territoriale de Boukadir (Chlef), ont réussi à démanteler un réseau de trafiquants de ciment, non loin de la cimenterie publique. Ces derniers, au nombre de cinq, avaient installé un dépôt à Sidi Laroussi, à proximité de l'ECDE, où ils stockaient le ciment en vrac ramené de l'usine en question, avant de l'emballer dans des sacs de 50 kg portant le sigle de l'entreprise publique des ciments de Chlef. Le trafic a été découvert à l'issue des investigations menées dans le site en question depuis le 30 juillet dernier. Si l'accusé principal a réussi à prendre la fuite, ses complices ont tous été arrêtés et déférés devant le tribunal de Boukadir. Trois d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire, et le quatrième a été écroué. Ils sont poursuivis pour spéculation, contrefaçon et exercice d'activité commerciale sans registre du commerce. Saisie de 400 kg de déchets de cuivre à Hammam Boughrara La brigade mobile des Douanes relevant de l'inspection de Maghnia (wilaya de Tlemcen) a saisi, jeudi dernier, 400 kg de déchets de cuivre au niveau de la zone de Sidi Mechour, dans la commune de Hammam Boughrara. La saisie a été effectuée après une course-poursuite lancée contre deux véhicules légers suspects qui s'est achevée par la fuite des deux conducteurs qui ont abandonné leur butin destiné à la contrebande, transporté à bord des deux voitures. La fouille minutieuse des véhicules a permis également de découvrir une quantité de 95 grammes de kif destinés à la consommation personnelle, selon la même source. Les deux conducteurs ont été identifiés et sont activement recherchés, a affirmé le responsable de la Direction régionale des Douanes, indiquant également qu'une enquête a été ouverte pour déterminer la destination du produit volé et dévoiler les parties impliquées dans ce trafic. L'acte de circoncision : seul le chirurgien peut le pratiquer Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière informe que l'acte de circoncision, à titre individuel ou dans le cadre d'une campagne collective, est soumis aux dispositions réglementaires en vigueur notamment l'instruction n° 006 du 5 juin 2006, relative à la prise en charge des circoncisions. Dans ce cadre, l'acte de circoncision ne peut être pratiqué que par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou privée réunissant toutes les conditions de sécurité pour la réussite de cet acte chirurgical.