Des centaines d'hectares de pins d'Alep, de broussailles, d'arbres fruitiers et d'herbes sèches ont été détruits. Une superficie de 215 hectares de végétation a été détruite par un incendie dans la forêt de Honaïne, à une cinquantaine de km de Tlemcen, selon une information émanant des services de la Protection civile. La même source a précisé que 110 ha de pins d'Alep et de broussailles, 25 ha d'arbres fruitiers et 80 ha d'herbes sèches ont été détruits. Les causes de cet incendie restent inconnues. Les pompiers ont réussi à éteindre le feu après plusieurs heures. «Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour éteindre cet incendie, dont l'équipe spéciale de lutte contre les incendies de forêt relevant de la colonne de la wilaya de Tlemcen, avec l'appui de la colonne de la wilaya de Sidi Bel Abbès, des brigades de la Conservation des forêts et les moyens propres aux collectivités locales limitrophes à la zone sinistrée», a-t-on indiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l'incendie. Le massif dominant le littoral de la wilaya de Chlef est la proie des flammes qui ont ravagé jusque-là 250 hectares, selon les services de la Conservation des forêts. Neuf foyers ont été recensés depuis mercredi dernier, notamment à Bissa, Sidi Abderrahmane, Ténès, El Marsa et Ben Haoua. Ils s'étendent sur une superficie de plus de 150 hectares. Seul un feu de forêt a été maîtrisé et un autre est en passe de l'être à Bissa, un parc naturel composé essentiellement de chêne-liège. Mais le gros des sinistres est concentré au lieudit Oued Amri, entre les communes côtières de Ténès et de Sidi Abderrahmane. Un lieu dont le couvert végétal est à dominance de pins d'Alep. D'après les mêmes services, des équipes de la Conservation de forêts, appuyées par des renforts de la Protection civile, s'emploient à circonscrire le feu malgré le relief accidenté et les rigueurs du Ramadhan. Parmi les causes de ces incendies, on désigne l'élément humain et le vent sec et chaud qui a soufflé, ces derniers jours, sur les côtes de la région. À noter que 54 foyers ont été enregistrés depuis le début de l'été au niveau des seules zones montagneuses longeant le littoral de la wilaya. Cette situation a eu des répercussions négatives sur le déroulement de la saison estivale et la vie quotidienne des habitants.