-Transport inexistant durant l'Aïd Durant les deux jours de l'Aïd, les transporteurs privés n'ont pas assuré le service. C'est ainsi que des milliers de familles se sont rabattues sur les taxis clandestins, afin de rendre visite à leurs proches. «Les taxis clandestins ont profité de l'occasion pour augmenter les prix des courses», affirme un père de famille, avant d'ajouter : «Les bus n'ont pas travaillé durant les deux jours de l'Aïd, nous avons été obligés de prendre un taxi clandestin qui nous a facturé la course du double de ce qu'un taxi régulier aurait demandé.» A El Harrach, à proximité de la gare ferroviaire, les taxis clandestins stationnent en file sur une dizaine de mètres. Ils assurent le transport des gens qui viennent prendre le train. Certains ont pris possession de l'abribus qui a été déserté par les bus. Les usagers qui attendent leur arrivée, finissent par se rabattre sur les taxis clandestins qui ont assuré le transport vers toutes les destinations. -Le commerce informel reprend de plus belle L'informel reprend de plus belle dans plusieurs localités de l'Algérois, particulièrement à l'est du littoral, où les marchands de fruits et légumes, ont repris leurs anciennes places, d'où ils ont en été délocalisés il y a peu de temps. Aussi, durant cette période de l'Aïd, les vendeurs de jouets et autres articles de puériculture ont investi les moindres espaces de l'agglomération, lui conférant ainsi des allures de grand marché à ciel ouvert. Des produits qui ne répondent pas aux normes y sont commercialisés, échappant ainsi à tout contrôle d'usage.