Les travailleurs de la commune de Tizi Ouzou ont observé, hier, une journée de grève pour protester contre la non-satisfaction des revendications par l'administration. Enclenché par la coordination des sections syndicales UGTA de la commune, ce mouvement de grève, auquel ont répondu les travailleurs en majorité, a paralysé, donc, durant la journée d'hier une grande partie des services de la mairie, notamment l'état civil. La coordination des syndicats de la collectivité réitère, à cet effet, sa détermination à faire aboutir la plateforme de revendications arrêtée le 18 janvier dernier. Les revendications des travailleurs de la commune touchent les différents aspects. Au volet administratif, il a été exigé, entre autres, « le paiement de l'ensemble des salaires des travailleurs » et « l'arrêt définitif des recrutements anarchiques ». Pour ce qui est du volet organisationnel, la coordination syndicale réclame des mesures pouvant mettre un terme à « l'insécurité qui a atteint des proportions alarmantes au niveau des structures de la commune ». Enfin, au volet social, la plateforme de revendications en question met en exergue principalement le « déblocage de toutes les coopératives immobilières attribuées aux travailleurs de la commune et qui demeurent bloquées à ce jour », ainsi que « la dotation sur les divers programmes de logements (participatif, social...) dont la commune est partenaire au profit des ouvriers ». De son côté, l'assemblée élue a promis de prendre en main les revendications des travailleurs en projetant une réunion prochainement avec les représentants syndicalistes.