L'encadrement pédagogique et administratif, les surcharges des effectifs, le livre scolaire et les conditions d'accueil des élèves ont été les principaux points débattus par les directeurs des différents établissements scolaires, en conclave, mercredi dernier, au lycée Djaber Ibn Hayene de Souk Ahras. «Toutes les conditions sont réunies pour entamer cette année dans les meilleures conditions», a déclaré, d'emblée, le directeur de l'éducation, Abdelaziz Bezzala, qui a exhorté l'ensemble des cadres du secteur à faire preuve d'engagement et de célérité dans le traitement de la prime de scolarité de 3000 DA versée aux élèves nécessiteux. Le renforcement de l'encadrement pédagogique par les 151 enseignants, admis au concours de recrutement organisé dernièrement, le suivi de la distribution des manuels scolaires aux élèves dans les délais, l'ouverture des classes spéciales dans le secondaire, notamment en gestion- économie, sont autant de préoccupations soulevées par le premier responsable du secteur. Dans le chapitre de la prise en charge des élèves, il a insisté sur le problème de l'équipement. «Le chauffage est une priorité et l'ensemble des proviseurs et des directeurs d'école sont appelés à faire état de leurs besoins avant la rentrée des élèves», a-t-il ajouté. Dans le même ordre d'idées, aux cadres ayant exprimé leur appréhension quant au surplus des effectifs dans certains établissements, il a répondu: «Nous avons pris toutes nos dispositions pour que le nombre d'élèves ne dépasse pas le nombre arrêté. Nous avons suffisamment pensé à ce phénomène pour que toute la wilaya soit épargnée par le phénomène.» En fin de rencontre, le même responsable a recommandé à l'ensemble de la corporation de faire preuve de compréhension à l'égard des parents d'élèves qui viennent revendiquer des droits certains. «Les citoyens qui demandent des audiences doivent être accueillis convenablement et leurs doléances traitées conformément aux textes en vigueur (…) Un parent d'élève qui souhaite voir son enfant ransféré à un autre établissement, à titre illustratif, a le droit d'être au moins écouté, et si son vœu est fondé, il faut l'exaucer », a-t-il ajouté.