Une des difficultés réside dans la mauvaise appréciation des affectations concernant certains enseignants, au vu de l'éloignement de certaines localités dépourvues de logements de fonction. La menace de grève brandie par les professeurs, plane sur le secteur de l'Education comme au début de chaque année depuis longtemps. Le problème qui resurgit à chaque rentrée scolaire est la surcharge des classes. Dans certains établissements scolaires, les enseignants se retrouvent avec plus de 40 élèves par classe. L'année scolaire s'annonce difficile. La surcharge des classes préoccupe les parents d'élèves et les enseignants. La rentrée scolaire 2012/2013 s'annonce «ordinaire» au niveau des deux cycles primaire et moyen alors qu'elle est «difficilement gérable» dans le secondaire, notamment au niveau des classes de première année à cause de la surcharge des divisons pédagogiques. Et pour cause, cette année verra l'arrivée dans les lycées des deux niveaux de 5ème et 6ème qui ont passé ensemble, il y a 5 ans, l'examen de fin de cycle primaire. Au niveau de la wilaya de Mostaganem, ce sont environ 165 845 élèves qui étaient concernés par cette rentrée. Ils sont répartis sur les trois paliers du primaire, 15 739 nouveaux élèves et 8 878 en préscolaire, du moyen 61 120 dont 1 4207 dans la première année moyenne et du secondaire 25 036. Ce sont ces derniers qui, d'une certaine manière, «posent problème». Polémique La surcharge de ces classes de «seconde», pour reprendre l'ancienne appellation, suscite la polémique au niveau des syndicats, des parents d'élèves et des enseignants. La direction de l'Education a pris des mesures pour colmater ce manque de places par l'extension de classes et les internats fermés qui seront reconvertis en salles de cours. L'autre difficulté, qui risque d'empoisonner la nouvelle année scolaire, réside dans la mauvaise appréciation des affectations concernant des enseignants, au vu de l'éloignement de certaines localités dépourvues de logements de fonction. Par ailleurs, l'on nous signale que 56 établissements scolaires du cycle moyen et secondaire manquent de chauffage. Les autres établissements, soit 18 collèges et 19 lycées, sont dotés d'appareils de chauffage, mais ces derniers sont souvent en panne. Pour ce qui est du cycle primaire, la majorité des écoles sont équipées de chauffage mais la plupart d'entre eux ne sont pas fonctionnels.