La salle de soins de la cité Sidi Bennour dans la nouvelle ville de Sidi Abdellah, à Mahelma, n'est toujours pas dotée d'une ambulance. Un problème de taille que les habitants ne cessent de soulever en raison de l'éloignement de cette agglomération et des difficultés rencontrées pour l'évacuation des malades, notamment la nuit. Selon des citoyens, le dispensaire, qui ne fonctionnait que durant la journée, est loin de répondre aux besoins des résidants, et ce, malgré les grands efforts consentis par le personnel. Mais le principal problème réside dans l'absence de moyens de transport. «Faute d'un hôpital bien équipé, nous sommes obligés de nous déplacer continuellement jusqu'à Zéralda. Ce qui n'est pas toujours facile pour les personnes non véhiculées», dira un habitant, précisant que «le transport des voyageurs et quasi inexistant». «Des femmes arrivées à terme ont failli accoucher sur la voie publique» s'est plaint notre interlocuteur, ajoutant que la nuit, cette cité, victime de son isolement et de l'absence de commodités nécessaires, devient insupportable. En l'absence de moyens de transport, les habitants demandent la dotation de la cité d'une ambulance pour venir en aide, au moins, aux malades et aux cas d'extrême urgence. Un résidant a révélé qu'en l'absence du transport universitaire - qui n'a pas encore repris, Ndlr -, que les citoyens partagent bizarrement avec les étudiants, seuls deux bus, ainsi que quelques chauffeurs clandestins assurent la navette Mahelma vers la nouvelle ville de Sidi Abdellah.