Un deuxième séminaire sur l'énergie solaire a été organisé, hier à l'hôtel Hilton (Alger), par la société Rafidain Business Center (RBC), en présence d'un représentant de la firme Kyocera Japan et d'un spécialiste dans la production de silicone. L'étude du marché national menée par les spécialistes chiffre les besoins à plus de 4 mégawatts/an et à plus de 10 000 m2/an de capteurs solaires. Les secteurs d'application sont multiples : électrification rurale des villages isolés, alimentation en eau des populations et du cheptel et irrigation des terres agricoles, équipement de centres de santé en conservateurs médicaux autonomes, alimentation en énergie des relais de télécommunications et production d'eau chaude sanitaire. La compagnie japonaise est intéressée par le marché des panneaux photovoltaïques en Algérie où le potentiel solaire est énorme, a indiqué Jochen Ruehle, directeur de la firme Kyocera Allemagne. Il a indiqué que sa firme ambitionne d'obtenir « au moins 20% du marché algérien ». La société a décroché au profit de Sonatrach le projet d'électrification en énergie solaire de foyers et d'installations de pompage d'eau dans la région d'Illizi pour un montant de 140 000 euros, selon un représentant de la compagnie. La firme ne semble pas, néanmoins, intéressée, à moyen terme, par l'investissement dans la réalisation en Algérie d'une usine de montage de panneaux photovoltaïques, argumentant cela par le fait que le marché de la région « est trop petit ». L'investissement dans le solaire vise deux objectifs essentiels : la préservation de l'environnement et l'économie. Le développement est vicié par la pollution due aux usines et tous types de transport. L'utilisation de l'énergie solaire supplante l'énergie classique. Cela permet de diminuer de façon significative les émissions des gaz à effet de serre. Le soleil fournit une alimentation quasi illimitée. L'utilisation de l'énergie solaire représente un marché inexploité.