C'est avec un nouveau projet de loi «en adaptation de la loi sanitaire de 1985» que le gouvernement compte venir à bout des insuffisances relevées dans le secteur. Ce projet de loi sera introduit en 2013, peut-on lire dans le document portant plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président. La poursuite de la lutte contre les maladies transmissibles et le contrôle de celles non transmissibles sont une des priorités tracées dans ce plan d'action. Le gouvernement compte mettre en place un cadre de coordination, de surveillance et de suivi permettant de disposer de données fiables et standardisées sur les maladies. L'action passe également par le développement du dépistage de l'hypertension artérielle, du diabète et des cancers génitaux, du sein, de la prostate et du colo-rectum. Le renforcement des effectifs médicaux et paramédicaux au niveau des structures sanitaires et hospitalières dans les zones enclavées, notamment des Hauts-Plateaux et du Sud, figure également parmi les moyens annoncés pour améliorer la qualité de la prise en charge des malades et l'organisation des soins. Ceci avec le désengorgement des CHU et des hôpitaux des chefs-lieux de wilaya. Le gouvernement compte aussi se pencher sur les services du SAMU et leur développement dans chaque wilaya d'ici fin 2013 ainsi que la modernisation des urgences par la formation des urgentistes et la modernisation des équipements. Dans le même document, il est annoncé l'ouverture d'unités pilotes de gériatrie et la réception de 80 structures de santé ainsi que la création de 29 structures dont des centres anticancers. Sur le plan pharmaceutique, le gouvernement promet la rigueur dans la gestion des stocks de la PCH et des établissements de santé pour prévenir les pénuries. La réhabilitation de l'Institut Pasteur d'Algérie et le renforcement de la production nationale en médicaments sont indiqués parmi les priorités de l'équipe de M. Sellal.