Pour une première, c'en est une. Le maire de la commune de Bousfer a esté les 8 membres de son conseil communal, exécutif compris, en justice. Le mobile de la plainte repose sur la disparition, la semaine dernière, d'un véhicule de service du parc communal. Selon quelques indiscrétions, le maire a rejeté la responsabilité sur toute son assemblée sans en désigner précisément le ou les coupables. D'autres indiscrétions laissent entendre que le premier magistrat de la commune voulait, à travers son geste, dégager sa responsabilité dans cette affaire qui lui coûterait probablement une audition par la justice. La population locale, partagée sur cette décision, n'en revient pas car, selon elle, rien ne prédestinait une telle issue à une affaire qui aurait pu trouver son dénouement s'il y eut preuve de bonne foi. Raison pour laquelle ce même responsable préféra s'en référer à la justice pour mettre chacun devant ses responsabilités, estimant qu'il est impensable qu'un véhicule disparaisse sans laisser de trace. Il faut aussi comprendre que ce geste n'est pas fortuit puisque outre le fait de vouloir décliner toute responsabilité dans une affaire qui, comme citée ci haut, peut lui coûter un procès, il s'agit certainement d'éviter de se perdre dans les polémiques stériles qui caractérisent l'assemblée populaire de cette commune. Pour rappel, après une longue traversée du désert qui a duré près de deux ans, l'actuel maire a été nommé à son poste par l'ex wali, M Zoukh, après la succession infructueuse de pas moins de 4 maires dont le dernier n'a pas résisté plus de 6 mois. Le consensus autour de ce maire s'était imposé de lui même, ceci qui conduisit ces derniers à accepter la proposition de l'ex wali. Mais, depuis, les relations semblent s'être détériorées à cause de divergences entre élus de différentes obédiences.