Les chauffeurs de taxi ont organisé, hier matin, un sit-in de protestation, et cela, à l'appel de la section locale de l'UGCAA. 200 chauffeurs de taxi se sont rassemblés au parc de stationnement de la wilaya d'Oran, à la suite de quoi leurs représentants ont obtenu gain de cause et ont été reçus par la cellule d'écoute de la wilaya. Selon M. Djilali Kandsi, président de la section UGCAA, des assurances lui ont été données par le responsable de la cellule pour que leurs doléances soient soumises au wali. Ces doléances concernent les licences de taxi et l'arrêt des agréments des sociétés de taxi dont le nombre dépasse une vingtaine. La réponse à ces deux sujets leur sera communiquée dans le courant de cette semaine après des consultations avec le chef de l'exécutif de wilaya et le directeur des transports. L'UGCAA souhaite que le premier responsable de la wilaya se penche sur le problème des licences et l'octroi des agréments ou des cartes d'artisan pour pouvoir exercer leur profession et s'acquitter envers l'Etat des droits et taxes. «Le chauffeur de taxi, a indiqué un des manifestants, fait face à la surenchère des titulaires de ces licences (les moudjahidine et les ayants droit)». Un vrai problème social pour ces chauffeurs de taxi, ce qui pousse certains membres de la corporation – plus d'un millier environ – à exercer dans la clandestinité. L'on saura que la section locale de l'UGCCA compte, à l'échelle de la wilaya, quelque 8 000 adhérents.