Rencontré lors d'un point de presse, en marge de la cérémonie d'inauguration de la succursale Citroën de Chéraga, le directeur général de la marque Citroën a tenu à répondre aux questions des journalistes. -Vous allez lancer, dans quelques semaines, la C-Elysée, la nouvelle berline tricorps dont le segment est très prisé par la clientèle algérienne. Pouvez-nous nous parler de ce modèle-là ? Le style de la C-Elysée est très différent de celui de la Peugeot 301, même si le deux modèles sont fabriqués par le même groupe, PSA. La C-Elysée est un véhicule qui exprime le savoir-faire de Citroën en termes de design. Elle est moderne, riche en équipements et possède une très bonne liaison au sol. Avec la C-Elysée, nous avons souhaité avoir un véhicule adapté au marché international. Pour la qualité de la C-Elysée, nous avons fait très attention. Nous avons également fait des essais sur plus de 5 millions de km afin de tester sa robustesse et sa solidité. En termes de conception, un travail intelligent a été fait par nos équipes. La C-Elysée est un véhicule très compétitif pour son segment. Elle n'a rien d'un véhicule Low Coast. -En Europe, les ventes de véhicules ont baissé. La C-Elysée peut-elle constituer un relais de croissance, ou alors ses ventes resteront marginales par rapport à d'autres modèles ? La C-Elysée va participer à la croissance de Citroën. Le segment B est un segment très prisé dans certains pays comme la Russie, la Pologne ou l'Espagne où, d'ailleurs, la C-Elysée sera lancée. Je ne vous cacherai rien en vous disant que le marché espagnol a chuté de moitié du fait de la paupérisation dans certains pays d'Europe et de la crise mondiale. Nous comptons beaucoup sur ce modèle dans ce pays et dans d'autres pays bien sûr. Vous n'êtes pas sans savoir que le marché européen de l'automobile a chuté de 23% de 2007 à 2012, ce qui veut dire une perte de 4 millions de véhicules. Pour la seule année 2012, c'est une baisse de 8% qui est attendue. En Algérie, c'est un havre de paix quand j'entends parler de 40% de progression cette année. C'est magnifique. -Vous allez lancer à l'occasion du salon de l'automobile de Paris un concept-car que vous avez baptisé Citroën n°9. Peut-on en savoir davantage sur cette nouveauté ? C'est une voiture avec des proportions extrêmes. 5 m de longueur, très basse assise et qui annonce l'évolution du style des futures DS. Je vous invite à venir la découvrir au salon et d'en parler davantage. C'est une voiture moderne et intelligente de conception. C'est notre stratégie du futur. Nous avons choisi le n°9 parce que c'est un chiffre de connotation par rapport à une marque française connue et parce que le chiffre 9 est un chiffre impérial en Chine. C'est pour cette raison que nous l'avons présenté pour la première fois au salon de Pekin -Que représente Citroën Algérie pour la marque ? L'Algérie est très importante pour nous. Vous avez un marché qui est en nette croissance d'année en année. Contrairement au marché européen, l'Algérie se développe très vite. Le taux d'équipement en automobile est de 75 pour 1000 en Algérie. C'est important. C'est pourquoi nous avons choisi un bon partenaire pour représenter notre marque en algérie. La part de marché de Citroën dans votre pays par le passé est inadmissible pour une aussi prestigieuse marque. Nous savons qu'avec le renouveau, nous allons rapidement progresser. Nous avons les modèles pour cela et une réelle volonté de la part de notre représentant pour hisser notre marque au plus au niveau.