Trois morts et trois blessés sur la RN 88 Hier, vendredi, aux environs de 19 h, un accident mortel s'est produit entre Meskiana et Dhalaâ, sur la RN88, au lieudit Bordj Lahssana, entre deux véhicules de tourisme, une Ford Polo et une 207 entrés en collision. Les éléments de la Protection civile et de la gendarmerie ont constaté sur place les dégâts effroyables provoqués par l'impact de l'accident qui a fait trois morts ; ces victimes, M.A. (30 ans), M.A. (39 ans) et C.F. (32 ans), se trouvaient toutes à bord de la 207. L'accident a causé des blessures plus ou moins graves à trois jeunes passagers et au conducteur de la Ford Polo. Les corps ont été déposés à la morgue de l'hôpital de Meskiana. Les blessés, D.A., 25 ans, L.S., 30 ans et D.H., 32 ans, ont été à leur tour évacués aux urgences du même hôpital. Les résultats de l'enquête détermineront les causes et les responsabilités dans ce terrible drame. Pour rappel, c'est le deuxième accident tragique après celui survenu sur la RN10, sur le tronçon reliant Rehia à Meskiana, mardi dernier, qui a fait trois morts, des jeunes également, âgées entre 21 et 25 ans. Le pain ordinaire introuvable à Aïn Beïda C'est depuis plusieurs années maintenant que les boulangers de Aïn Beïda ne vendent plus la baguette de pain à 7,50 DA comme par le passé. Le client qui n'est plus exigeant, se rabat sur celui appelé pompeusement pain amélioré. Un client nous fait part de son désappointement devant cet état de fait: «Quand j'achète 8 baguettes de pain dit amélioré, je dépense 20 DA en plus, qui m'auraient servi à payer deux oeufs ou un sachet de lait.» Le plus étonnant dans tout cela c'est que le soir venu, la même baguette de pain est proposée à 15 DA sous prétexte que c'est fabriqué à base de semoule. Ce qui reste à vérifier. «La multiplication des contrôles de ce genre de commerce est plus que nécessaire», préconise un père de famille. Autre pratique étrange concerne les viandes ou les fruits et légumes; quand la pesée dépasse le poids demandé par le client, le marchand demande toujours: « Maâliche (ça ne fait rien) s'il y a 250 g en plus ?». Et parfois ça dépasse la livre. On aura compris que le vendeur use de ce stratagème malhonnête pour écouler sa marchandise. 140 places à la formation paramédicale Après les portes ouvertes sur la formation paramédicale qui s'est déroulée à l'institut de Aïn Beïda du 31 juillet au 31 août 2012, la direction de cette institution a enregistré plus de 1000 candidatures. Cependant cette année le nombre de postes pédagogiques est limité à 140 seulement. L'engouement pour une formation dans cet institut s'explique par le fait qu'après le cycle de stage de trois années le candidat est tout de suite affecté vers une infrastructure sanitaire. Ceux qui seront retenus ou sélectionnés sont ceux disposant d'une forte moyenne. Contrairement aux années précédentes, c'est au niveau de l'institut de Batna que se fera la sélection, ceci pour mettre un terme aux spéculations et aux rumeurs entachant la régularité du choix des futurs candidats. Plusieurs filières de formation seront proposées aux lauréats: l'infirmerie de santé publique, le laboratoire, la manipulation de l'imagerie médicale, l'assistance médicale, etc. A noter que la formation sera assurée pour les 140 candidats dans les instituts de Batna et Tébessa, étant entendu que celui de Aïn Beïda prendra en charge les candidats issus d'autres wilayas. Actuellement ce sont les anciens locaux de l'hôpital Mohamed Boumali qui font office d'institut, en attendant l'achèvement de l'établissement érigé à proximité de l'EPH Zerdani, sur la route de Khenchela. Le nouvel institut, qui jouit d'une architecture moderne dispose de toutes les commodités pour assurer une formation de qualité.