Enfin une prise en charge pour les sœurs siamoises Zakat et Salsabil, les sœurs siamoises de Oued Athmania, dans la wilaya de Mila, âgées à présent de 4 ans, bénéficieront d'une prise en charge médicale totale à l'étranger, apprend-on de source officielle. La commission médicale nationale vient d'attribuer une autorisation spéciale pour la couverture de toutes les dépenses et frais inhérents à l'intervention chirurgicale pointue que devront subir les deux jumelles dans un hôpital français. « Les formalités administratives relatives à leur transfert sont en cours », indique-t-on. La séparation des deux corps reliés l'un à l'autre au niveau du crâne, nécessite, bien entendu, une intervention de très haute technologie médicale. Selon un examen médical approfondi, établi au CHU de Blida, les deux siamoises possèdent deux cerveaux bien distincts, alors que les deux cervelets sont logés dans une seule cavité. A noter que le cas de la malformation congénitale de Zakat et Salsabil a donné lieu, il y a quelque temps, à un élan de solidarité en cascade, qui s'est traduit par des dons de la part des autorités de la wilaya. Le meurtre d'un jeune de 33 ans élucidé Les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Tadjenanet viennent d'élucider le meurtre commis, le 28 septembre dernier, à Tadjenanet, sur un homme de 33 ans. Ses agresseurs, au nombre de cinq, qui l'ont pris à partie en lui portant des coups à l'aide d'armes blanches, lui causant la mort, ont été arrêtés. Les cinq prévenus ont comparu, dimanche passé, devant le procureur de la République près le tribunal de Chelghoum Laïd pour répondre des chefs d'accusation de coups et blessures volontaires ayant entraîné mort d'homme. Le magistrat instructeur a placé le principal accusé, âgé de 21 ans, en détention préventive. Trois autres coaccusés ont été placés sous contrôle judiciaire et le cinquième, un mineur, a bénéficié de la relaxe. Dans le sillage de cette affaire, une centaine de personnes, entre parents et sympathisants de la victime, non satisfaits de la décision de la justice, ont protesté, avant-hier, en observant un sit-in devant le siège de la sûreté de daïra, exigeant que justice soit rendue.
Des jeunes de mechta Boufouh en colère Dès 6h du matin, hier, des dizaines d'habitants du douar Boufouh, à l'ouest de la commune de Mila, ont bloqué la RN79 reliant cette localité à Ferdjioua. La fermeture de cet axe stratégique à hauteur du rond-point de la cité universitaire, a obligé des centaines d'usagers et d'étudiants à parcourir de longues distances à pied. Sur place nous avons constaté que des jeunes et des adolescents surchauffés brandissaient gourdins et pierres, menaçant les automobilistes qui tentaient de « bousiller » leur barricade. Selon les plaignants, tout manque à douar Boufouh: «Nous sommes privés de gaz de ville, alors que la canalisation principale passe juste à côté de notre mechta, de réseau d'assainissement des eaux usées et d'eau potable. Concernant l'AEP, notre bourg est relié au réseau de la cité universitaire, mais les ruptures d'approvisionnement sont de 15 à 20 jours.» Et d'enchaîner : «Le transport scolaire fait également défaut, les voies et accès à l'intérieur du douar et la route y menant sont dans un état lamentable. La communauté est pénalisée au plus haut point, puisque nous reconduisons les mêmes revendications depuis plus de 3 années, mais en vain. » Nos interlocuteurs indiquent que les autorités locales se sont déplacées sur les lieux et prêté l'oreille aux doléances des villageois.