L'effectif de la police, de la gendarmerie, de la police et des gardes frontières sera doublé. « Même avec cela, nous n'allons pas atteindre le ratio des pays développés », a précisé Ahmed Ouyahia. Un budget de 200 milliards de dinars sera dégagé pour doter les différents services de sécurité de moyens. A propos des contrats d'armement, dont le dernier en date a été passé avec la Russie, le chef du gouvernement a évoqué « le secret », qualifié d'ordinaire, qui entoure ce genre de marché. Aucune information donc sur le montant réel du contrat d'achat d'armement signé avec Moscou. « Je ne le donne pas », a-t-il lancé avant d'ajouter : « l'Etat ne fait pas dans la cachotterie. Le marché d'armement n'est pas un marché de sucre ou de guirlandes ». D'après lui, l'Algérie avait du mal, par le passé, à trouver des fournisseurs de cartouches de fusils. Des cartouches qui, actuellement, sont fabriquées dans le pays. Ahmed Ouyahia n'a rien voulu dire sur l'éventualité d'achat d'armement auprès des Etats-Unis.