C'est, avec en fond, les sérieuses difficultés du secteur que s'ouvre, aujourd'hui au Palais des expositions (Pins Maritimes Alger), la 8e édition du Salon international des transports, des infrastructures, des équipements et de la logistique (Sitiel). La manifestation, qui a réussi à s'imposer dans sa dimension internationale, constitue un carrefour pour les échanges et les opportunités d'affaires, mais aussi une plate-forme pour présenter les dernières innovations technologiques dans toute la chaîne des transports et logistique. «Toute la chaîne des transports et logistique est représentée, depuis les ports (Béjaïa, Djendjen, Mosta, etc.), les transports aériens (Aigle Azur, Alitalia), des constructeurs de véhicules Fruehauf, outre le secteur de la logistique (Globtrans, logicom, etc.)», indique Hervé Lamy, directeur du développement du groupe KGN et commissaire du Sitiel. Ainsi, le temps de cette manifestation qui se tiendra jusqu'au 11 octobre, le groupe KGN, son initiateur et la cinquantaine d'exposants de plusieurs pays (Algérie, France, Italie, Espagne, Tunisie…) présents tenteront de faire oublier les fortes turbulences que traverse, ces derniers temps, le secteur des transports dans son ensemble, maritime en particulier. Des turbulences qui ne permettent pas de dessiner un avenir clair et rassurant et dont le facteur déclenchant n'est autre que le diktat imposé aux opérateurs nationaux par les armateurs étrangers et les surcoûts liés au fret maritime. Aux conséquences lourdement pénalisantes, les prolongements de ces surcoûts estimés à plus de 600 millions de dollars avec une tendance toujours à la hausse, se font de plus en plus sentir tant par les opérateurs économiques, le consommateur que par l'Etat.