Ceux qui ont subi les affres des calculs rénaux le savent mieux que personne. Ils entraînent de très fortes douleurs difficilement supportables. Ce qui nécessite le plus souvent l'administration de calmants par voie injectable et dans certains cas l'acte chirurgical s'impose au médecin traitant comme unique palliatif. Pour débattre de cette pathologie et de la meilleure façon de la traiter, les urologues et les néphrologues de la région ont été conviés hier à suivre dans le cadre feutré de l'hôtel Novotel de Constantine une conférence-débat portant sur«la néphrolithotomie percutanée », une rencontre organisée par le service d'urologie de la clinique rénale, sis à la cité Daksi. Cette façon d'opérer repose sur deux approches considérées comme incontournables pour traiter de la meilleure façon possible les calculs rénaux. La première consiste, selon le Dr Nouira Yacine, chirurgien à l'hôpital Rabta de Tunis «à fragmenter les calculs par ondes de choc et la seconde vise à éliminer ces mêmes calculs par endoscopie, un appareil muni d'une caméra qu'on introduit dans le corps jusqu'on rein». D'après le conférencier, cet appareil offre la possibilité de visualiser, de fragmenter et d'éliminer le ou les calculs, sachant que cette intervention nécessite dans la majorité des cas de procéder à une anesthésie générale. Par ailleurs, en dehors des douleurs atroces qu'ils entraînent, les calculs rénaux peuvent être, selon l'intervenant, sources de saignement, de disfonctionnement grave du rein, voire de blocage et de destruction de ce même rein.