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Gestion archaïque
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Publié dans El Watan le 16 - 10 - 2012

Lancée il y a quelques jours par les pouvoirs publics, l'opération de ramassage des ordures et déchets hétéroclites qui jonchent les rues et ruelles de nos villes et villages commence à produire ses effets. Il aura fallu un changement de gouvernement pour que la question de l'hygiène publique et du respect de l'environnement soit inscrite au titre des priorités de l'action de l'Exécutif. L'ampleur de la tâche, conséquence de décennies d'anarchie et d'incivisme qui ont marqué la gestion des communes et des collectivités locales, favorisés en cela par l'absence totale de l'Etat, nécessitait un véritable plan Marshall pour venir à bout de ce phénomène qui a eu des effets ravageurs sur le cadre de vie du citoyen et la santé publique.
Les premiers résultats de la guerre déclarée aux ordures par les pouvoirs publics sont là. Des réflexes qui ont disparu de nos communes ont refait leur apparition. Les agents de nettoiement des APC s'affairent quotidiennement à maintenir les rues propres, alignant sur les bordures des trottoirs de grands sacs-poubelles voués aux décharges publiques. Cette fois-ci, les autorités semblent résolues à prendre le taureau par les cornes, si l'on en croit les déclarations des responsables. Est-il normal qu'un pays de plus de 30 millions d'habitants, à l'image de l'Algérie dont le niveau des réserves de change suscite la convoitise même du FMI, ne dispose pas de moyens techniques de traitement des déchets, des incinérateurs, au moins dans les grandes agglomérations urbaines du pays ?
Le nouveau ministre de la Ville, Amara Benyounès, qui a donné, lors d'une rencontre dimanche avec les cadres de son ministère, le coût dérisoire d'un incinérateur, estimé à environ 160 000 euros – combien coûte la prise en charge sanitaire d'une épidémie due à un manquement aux règles d'hygiène ? –, a annoncé un programme d'équipement d'Alger, Oran et Constantine en incinérateurs de grande capacité et d'autres, de moindre importance, pour les autres villes du pays. Ce ne sont pas quelques centaines de milliers d'euros qui vont grever le budget de l'Etat ! Quand on voit où va l'argent public injecté dans des projets fumeux et des comptes privés, on comprend bien que l'archaïsme dans lequel baignent nos villes en matière de traitement des déchets a peu à voir avec un quelconque souci d'économie et d'affectation des ressources nationales selon les besoins prioritaires du pays.
C'est au mieux de la négligence, au pire de l‘incompétence. La propreté d'une ville, d'un pays, est le reflet du niveau culturel et de développement socio-économique d'une nation. C'est pour le visiteur étranger une vitrine qui fait d'un pays une destination attractive ou à éviter comme la peste. Il reste à espérer que cet activisme des collectivités locales ne soit pas dicté par les prochaines échéances électorales. Et qu'il s'agit là d'une nouvelle politique de la ville et de l'environnement qui place le bien-être des citoyens et la promotion de leur cadre de vie au cœur du développement. Le citoyen, à la fois victime et responsable par son incivisme de cette situation, doit être pleinement associé à cette opération de salubrité publique. Au besoin en recourant à la force de la loi qu'il faudra mettre en place, comme cela se passe dans les pays civilisés, pour réprimer sévèrement les comportements antisociaux qui portent atteinte à l'image d'un pays et à la santé de ses habitants.


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