Etrange éclipse des députés de Chlef Fini le temps où nos députés se bousculaient derrière les ministres en visite dans la région pour leur exposer les problèmes essentiels touchant au développement local. Lors de la visite de travail effectuée la semaine dernière dans la wilaya par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, seuls deux membres de l'APN et du Sénat étaient présents parmi la délégation. Les autres, au nombre de onze, ont brillé par leur absence comme à l'accoutumée pour des raisons qui demeurent officiellement inconnues. S'agit-il d'un désintérêt vis-à-vis de la chose publique ou d'un problème d'invitation ? Si pour certains, cette désaffection s'expliquerait par des divergences de fond sur la gestion de la collectivité, pour d'autres, elle n'a pas sa raison d'être dans la mesure où ils appartiennent à des formations politiques, qui soutiennent contre vents et marées le programme gouvernemental. Signalons que la wilaya est représentée par onze députés (5 du FLN, 3 indépendants, 2 du MSP et 1 du RND). Expropriation de terrain, 29 ans après... L'université Saâd Dahled de Blida est bâtie sur un terrain d'une superficie totale de plus de 20 ha. Cette assiette a été ainsi expropriée avec la bénédiction du suprême justificatif « utilité publique » et mise à la disposition des réserves foncières de la commune d'Ouled Yaïch en 1997, selon le PV de délibération approuvé par l'assemblée en date du 23 juin 1977. Jusque-là, rien ne peut s'apparenter à l'insolite. Mais de là à dire qu'après 29 longues années écoulées sur la fameuse opération, la procédure d'indemnisation au profit de la famille propriétaire dudit terrain n'est toujours pas enclenchée, « cela relève plutôt du domaine des faits divers », ironisait une des héritières de la famille expropriée qui nous a rendu visite et remis un dossier volumineux. Sur le point de nous quitter, elle nous sourit en disant : « Eh oui ! l'Algérie, le pays de tous les miracles. » Décidément, demain ce n'est pas la porte à côté... Il paie des voleurs pour subtiliser les bijoux de son ex-femme Après avoir été débouté par la justice et à l'effet de récupérer les bijoux de la dot de son mariage auprès de son ex-femme, un citoyen du village de Rédjaouana (6 km au nord de Tizi Ouzou) n'a pas trouvé mieux que d'instruire des voleurs du village en leur indiquant le plan de la maison de ses ex-beaux-parents et l'endroit où son épouse dépose ses bijoux pour le faire à sa place. Une fois leur forfait accompli, les malfrats ont remis leur butin à leur commanditaire contre une forte somme d'argent. Et comme un mal acquis ne profite jamais, l'arrestation de cette bande a permis à la malheureuse femme de récupérer une partie de ses bijoux, alors que son époux s'est retrouvé derrière les barreaux afin de méditer pour longtemps son acte. Un garde communal se suicide à Skikda Un garde communal s'est donné la mort hier à Beni Zid au sud de Collo. Agé de 42 ans, A. Mustapha, qui était en convalescence, s'est présenté hier à 11 h au détachement de la garde communale de la localité de Mamech dans la commune de Beni Zid. Après avoir chargé un fusil, il s'est tiré une balle dans la poitrine. Les témoignages de ses proches rapportent que la victime était en proie à d'énormes difficultés sociales dues particulièrement à sa situation de précarité très avancée qui a été aggravée par les besoins financiers essentiels au traitement médical qu'il poursuivait. Ancien militant du PAGS, Mustapha avait rejoint au début des années 1990 les groupes d'autodéfense, puis le corps de la garde communale. Il laisse une veuve et 4 enfants. Crime crapuleux à Bouira La rue Ali Khafouni, à Sour El Ghozlane, d'où l'on évacuait, jeudi dernier, vers l'hôpital le corps d'un sexagénaire lardé de coups de couteau, dont un qui lui a été fatal, porté au foie, se serait bien passée de ce nouveau drame. Celui survenu un peu plus tôt dans le col de Dirah et qui s'est soldé par 3 morts et plus de 30 blessés sur la RN8, l'avait déjà fortement ébranlée. La victime, qui approchait la soixantaine, habitait Dirah, au lieudit Ouled Gacem. Le tueur était un récidiviste. Il venait justement de purger une lourde peine. Un litige, se rapportant à un terrain, opposait les familles Kahlane à Fedhala. Pour prévenir toute vengeance, les deux familles, ayant obtenu des armes pour leur défense, ont été, selon nos sources, désarmées par la gendarmerie l'après midi même de ce jeudi.