Le fameux Master plan, qui a fait couler beaucoup d'encre, ne semble pas faire l'unanimité aussi bien parmi les élus que parmi les spécialistes. S 'il est bien un point qui a soulevé les débats lors de l'assemblée ordinaire de l'APW de Constantine, tenue mardi dernier, c'est bien celui qui a trait au plan de sauvegarde de la vieille ville. Ce point a suscité bien des interrogations chez les présents, notamment pour ce qui concerne l'aspect juridique, puisque souvent il faut faire le choix entre les habitants et les habitations. Ce qui a posé un grand problème à chaque tentative de réhabilitation. Le wali qui interviendra dans les débats préconise quant à lui, de réfléchir à une formule pour identifier les propriétaires afin de régler définitivement le problème du foncier. «On peut intervenir aussi dans la réhabilitation des édifices publics et les réseaux de la vieille ville mais c'est l'agence nationale de sauvegarde du patrimoine qui est en charge du projet», précisera-t-il. Le fameux Master-plan reviendra aussi dans les débats. Un plan qui a fait couler beaucoup d'encre, demeurant un sommet dans l'art de la réhabilitation pour certains intervenants et une immense fumisterie pour d'autres. Des élus ont estimé que les concepteurs du projet sont passés à côté des spécificités de la vieille médina de Constantine. Notons enfin qu'une enveloppe de 40 MDA a été consacrée par l'APW dans son budget primitif de l'année 2013 pour des mesures d'urgence dans le cadre du plan de sauvegarde de la vieille ville.Notons que cette troisième et dernière session du mandat de l'APW avant els élections du 29 novembre prochain a été marquée par l'étude et l'approbation du projet de budget primitif de l'année 2013, ainsi que l'évaluation des actions de l'assemblée populaire de wilaya durant le mandat 2007-2012, et l'approbation du plan de sauvegarde du patrimoine de la vieille ville. Plus de 1,5 milliard de dinars a été le montant du budget primitif 2013 débattu par les élus présents, répartis respectivement entre 63% pour le budget de fonctionnement et 37% pour celui des équipements. La lecture du projet présenté par le président de la commission des finances, M.F. Louazani, a fait l'objet de réticences de la part de certains élus qui ont estimé que le dispatching, tel que préconisé, ne répondait pas en certains points aux ambitions de la wilaya, notamment en ce qui concerne le budget alloué à la réfection des réseaux routiers dans certaines communes. S'agissant de l'évaluation des actions de l'APW durant son mandat qui s'achève, le document lu par le P/APW devant l'assistance n'a pas fait l'objet d'une ampliation et l'on relève qu'il fait état des actions de l'assemblée de wilaya sur des investissements publics touchant tous les secteurs d'activité au niveau local. De par leurs interventions, les élus ont donné l'impression de satisfecit devant ce bilan eu égard aux multiples opérations engagées dans des secteurs vitaux pour le bien-être des citoyens, selon leurs propos.