Arbitrage : Bouali, Tahir, Talbi, Buts : Sila (39') WAT. Djabelkheir (80') CSC. Averts. : Larabi, Sila (WAT) Expuls : Bougherara (WAT) CSC : Belhani, Sissaoui (Naâmoune), Boudersa (Bourbie), Guehche, Sedrati Z., Derrahi, Belhamel, Foudili, Fenier, Djabelkheir, Achacha (Mihoubi) Entr. : Haniched WAT : Benfissa, Kheris, Larabi, Bougherara, Boumassi, Oulaouali (Louadj), Benmoussa (Chaïb), Belgharbi, Dif, Taleb, Sila. Entr. : Lakak Dès l'entame du match, les poulains du revenant Haniched s'installeront dans le camp adverse opérant par des attaques continues. Ainsi, les camarades de Foudili montreront beaucoup de hargne dans leur jeu, mais c'était sans compter sur les prouesses du gardien tlemcénien Benfissa qui, par ses innombrables interventions, annihilera toutes les tentatives de score des locaux. Contre toute attente, ce sont les protégés de Lakak qui ouvriront le score à la 39' par l'intermédiaire de Sila, qui profitera d'une lumineuse passe de Taleb dans la surface de réparation des Clubistes pour battre Belhani. Après le retour des vestiaires, les locaux assiégeront la cage de Benfissa et finiront même par obtenir un penalty (53') suite au toucher de main de Bougherara qui sera expulsé sur-le-champ par l'arbitre. Belhamel manquera lamentablement son tir au grand dam des Sanafir. Il aura fallu attendre la 80' pour voir Djabelkheir redresser la situation, suite à un joli travail collectif de Foudili et Belhamel. Maintes occasions seront ratées par la suite, toutes annihilées par le gardien Benfissa. Attitude indigne et inhumaine Un fait malheureux et regrettable s'est produit jeudi dernier dans l'enceinte du stade Benabdelmalek. En effet, en seconde période, le CSC réussit à obtenir un penalty qui sera manqué par Belhamel. Le jeune président Ghoualmi, soumis à une trop grande pression depuis quelques semaines, perdra conscience tout juste après cet événement, alors qu'il était debout près du banc de touche de son équipe. La charge émotionnelle trop forte à laquelle il était soumis est sans doute à l'origine de ce malaise. Cependant, l'attitude de certains supporters est désolante et ne peut qu'être dénoncée, puisque certains d'entre-eux emportés par leur rage ne trouveront pas mieux que de s'en prendre à leur président, alors que celui-ci encore inconscient était transporté par les pompiers sur un brancard vers l'ambulance. Les pompiers avanceront difficilement sous le déluge de bouteilles et de projectiles de tout genre. Même chose pour l'ambulance qui essuiera la colère des dizaines de supporters en essayant de quitter l'enceinte du stade. Une attitude indigne et inhumaine qui n'honore pas le club. Par ailleurs, les dirigeants du CSC nous ont rassurés tout de suite sur l'état de santé de Hamoudi Ghoualmi qui s'en est remis peu de temps après.