La voix des parents d'élèves s'élève déjà un peu partout à travers les différents établissements scolaires de la wilaya, en particulier dans les localités rurales de Bir Benabed, Souaghi et Sidi Naâmane. Ils se plaignent du manque de commodités nécessaires pour la scolarité de leur progéniture tels que le transport, les cantines scolaires, etc.En effet, quelques semaines seulement après la rentrée scolaire, certains problèmes cruciaux n'ont pas été encore aplanis, malgré les efforts de l'administration qui a veillé à trouver des solutions aux difficultés posées par les chefs d'établissement selon la spécificité géographique de chaque école. Mais, hélas, certaines écoles de la région souffrent de leur enclavement et ne sont pas desservies en moyens de transport. Ainsi, de nombreux écoliers habitant des hameaux enclavés sont contraints de faire une longue marche matinale et ainsi arriver épuisés et trempés lors des chutes de pluie. Transis de froid, mouillés jusqu'aux os, ils essaient difficilement de suivre leurs cours, en grelottant, dans une classe souvent mal chauffée. Aux heures de repas, c'est une autre galère ; ces chérubins, selon des témoignages, trompent souvent leur faim avec un morceau de galette et de la limonade achetée chez l'épicier du coin, ou autres sustentations, avec les risques que cela comporte. Certes, le petit budget alloué par l'Etat aux communes, sans rente ni ressources, ne peut pas faire face aux dépenses obligatoires qu'exigent les écoles primaires. Mais ce manque de commodités n'est pas du goût des parents et des élèves qui réclament aujourd'hui des bus et des cantines au même titre que les autres écoles implantées en zones urbaines.Les habitants de ces localités de la wilaya attendent beaucoup des pouvoirs publics afin d'apporter un mieux au quotidien de leurs enfants en mettant à leur disposition les moyens nécessaires qui facilitent leur scolarité dans de bonnes conditions.
