L'achèvement de l'aménagement global de la place Aïssat Idir n'est guère pour demain. Les futurs manèges, à voir la cadence des travaux, ne verront pas la jour de sitôt. Annoncés pour imminentes, dans ces mêmes colonnes par M. Bourouina, président de l'Apc de Sidi M'hamed, des travaux qui y sont menés tardent à connaître une autre cadence. Le gérant de l'espace attenant à celui débroussaillé et dont les plateformes ont été démolies par la commune, se trouverait, à en croire des déclarations qu'il nous a faites le lendemain de la parution de l'information, « dans le collimateur » de l'assemblée communale, qui « ne voit pas, à l'entendre, d'un bon œil son projet ». L'Apc prévoit d'ailleurs d'aménager les espaces situés au siège de la Centrale pour les transformer en parc d'attractions. Le projet est remis ainsi aux calendes grecques depuis cette date. Le président de l'Apc, lui, ne fait pas mystère des embarras auxquels fait face le projet en question. « Nous avons un problème avec les gens qui squattent le domaine où est prévu l'aménagement des manèges. Ceux-ci doivent impérativement partir. Le bonhomme (le gérant, Ndlr) a été reçu à maintes reprises par nos services. La convention qui le liait avec le comité des fêtes a pris fin, il y a un temps », atteste M. Bourouina. Il indiquera, par ailleurs, que l'appel d'offre pour l'acquisition des manèges sera lancé dans les prochains jours. « Nous avons reçu des offres d'équipementier », ajoute-t-il. Autre problème récurrent, la pose du carrelage dans la zone 1. Elle a nécessité pas moins d'une semaine pour seulement... deux mètres. « C'est dire le sérieux des travailleurs qui s'y afférent », relèvent les citoyens de la commune. Les gens qui attendent alors les bus en partance vers les communes de Bab Ezzouar et Bachdjarrah entre autres, sont dans l'obligation, de faire des gymnastiques formidables pour éviter d'être fauchés. Aussi, l'instantanéité semble être la caractéristique patente des travaux dans ces lieux. Des liftings sont portés à chaque fois. La place de la Liberté de la presse en est la preuve manifeste. « Partiellement » inaugurée, elle n'en finit pas de connaître, avec le fameux jet d'eau de la place de la Concorde, des « maquillages » intermittents. « A chaque fois, on nous fait ressortir une opération de replâtrage : une ferronnerie d'art par-ci du gazon par-là. Les établissements publics de la wilaya sont souvent mis à rude épreuve », s'emportent des badauds. Ainsi, pas plus tard que vendredi, des agents de l'Epic Net com s'affairaient à renouveler pour la énième fois le gazon entourant le jet d'eau. Seul point positif, la lavage à grand sceaux des places. Toutefois, cela n'est pas le cas tous les jours. L'assemblée a des soucis avec les entreprises engagés par ses soins. « Des réserves ont été formulées a l'encontre de ces entreprises. La réception définitive ne se fera qu'après la levée de ces mêmes réserves », assure notre interlocuteur. Le boulodrome délaissé Par ailleurs, le boulodrome Nassira Nourdine a retrouvé une autre vocation. Les gens de passage ne trouvant où se soulager le font dans les parages. Le boul...drome, autrement écrit urinoir, est le qualificatif indiqué pour nommer cet espace à première vue de jeu. Le boulodrome attenant à la station de transport urbain Aïssat Idir a été réceptionné, faut-il le rappeler, en septembre dernier. Les travaux de réalisation, entamés une année auparavant soit en septembre 2004 ont connu des retards sur les délai de 9 semaines prévus. Des activités « peu amènes » s'y déroulent en lieu et place des activités sportive. La boule, une discipline qui connaît un manque criant d'infrastructure est lésé. La manifestation, annoncée pour la mi-décembre de l'année dernière, ne s'y est pas déroulée comme annoncé. Un agent de l'APC rencontré sur place nous fera savoir que les travaux sont « toujours en cours » et que l'aire « ouvrira l'été ». pendant ce temps, les 25 couloirs qui le composent « sont mangés » par les arbustes. L'épisode ayant entouré cette structure, laissée au quatre vents, attend toujours son épilogue. Les services de l'Apc se doivent, à se fier aux sollicitations des quelque mordus de la boule de la commune et même d'ailleurs, qui se rabattent sur d'autres aires, prendre à bras-le-corps cette structure qui donnera un nouveau souffle à la discipline. Le proche environnement est aussi à protéger. Des habitués se plaignent de la dégradation avancé des lieux. Des toilettes entre autres sont à aménager, dans l'immédiat. Celles de la structure en question ne sont d'ailleurs pas fonctionnelles. Plus subtil, le premier magistrat de la commune dira, quant à lui, que la structure est opérationnelle. « L'adjudication sera lancée incessamment. De plus, les sanitaires ouvriront dans les prochains jours », indique-il. Véritable menace publique, les chantiers ne sont pas sécurisés. Le chantier attenant au siège de l'APC est « laissé en jachère ». « Nous attendons toujours l'aval de la wilaya pour l'étude que nous avons menée sur le centre multiservice », se contentera de dire M. Bourouina.