Les projets entamés depuis des années traînent toujours en longueur et la cité ne change pas d'un iota. Le record nous vient de la polyclinique, en construction depuis près de quarante ans et ne semble pas près d'être terminée. Entre-temps, de nombreux projets ont été entamés sans que leur mise à disposition ne soit effective. La bibliothèque devant être réceptionnée depuis deux ans attend toujours la fin des travaux. Après une absence de plus d'une année, les ouvriers y sont retournés sans donner l'impression de «lever le camp» bientôt. La crèche communale terminée depuis plus d'une année, commence à se dégrader, risquant même de tomber en ruines, avant son inauguration. Sa mise en location au privé a même fait l'objet d'une assemblée générale de l'APC. Les femmes travailleuses doivent attendre encore longtemps pour confier leurs enfants à la crèche communale dont les places seraient, nous a t on déjà dit, à la portée de leurs bourses. Les foyers de jeunes en construction depuis 2007 sont, pour la plupart toujours inopérants. L'aménagement d'une place publique (en chantier) de quelques centaines de mètres carrés et le carrelage du trottoir y attenant, semblent plus importants que des infrastructures culturelles. Par ailleurs, des trottoirs, sur la route de Akkar, ont été abandonnés et se sont dégradés avant d'être terminés. Des bitumages réalisés à coup de milliards ou encore un réseau d'assainissement inopérant, nous disent les riverains, sur l'évacuation des eaux usées, sont autant d'incohérences dans une ville aussi petite mais qui engloutit annuellement des budgets de plusieurs centaines de millions sans que les citoyens ne perçoivent un quelconque changement.