Le tribunal d'Akbou a programmé une audience ce lundi 22 octobre pour accueillir les différentes parties dans l'affaire opposant l'association Taos et Jean Amrouche d'Ighil Ali à l'occupant actuel de la maison des Amrouche suite à une plainte déposée contre ce dernier par ladite association pour «avoir réalisé des travaux de démolition et de construction sur un site protégé». «Nous avons invité le wali à donner son avis devant le juge par voie d'un huissier de justice car nous estimons qu'il a autorisé des travaux sur un site protégé et toléré l'infraction à la loi 98-04», Mustapha Amrouche. L'absence du wali de Béjaïa n'est pas passée inaperçue à l'audience de ce lundi surtout que la partie plaignante juge que «c'est à lui que revient le dernier mot pour faire arrêter les travaux de démolition», affirme Mustapha Amrouche, le président de l'association Taos et Jean Amrouche. Le tribunal correctionnel d'Abou a demandé une réplique de la part du propriétaire accusé pour pouvoir réunir les versions de toutes les parties impliquées avant de se prononcer. Les représentants de l'association Taos et Jean Amrouche qui ont été nombreux à se déplacer avec des dizaines d'autres citoyens dans la commune d'Akbou ont organisé un sit-in devant le tribunal d'Akbou durant toute la matinée pour demander que justice soit faite sur ce dossier. «Nous lançons un appel à toute la population de se solidariser avec nous et aussi au président de la République et au Ministre de la Culture d'intervenir», déclare notre interlocuteur.