Le président du comité d'organisation de la Coupe du monde de Vovinam-Viet Vodao qui va se dérouler à Alger du 28 au 30 avril prochain, Mohamed Djouadj, qui n'est autre que le président de l'association de la discipline et aussi l'entraîneur national, nous parle dans cet entretien de la préparation pour le mondial et les objectifs de l'équipe nationale. Comment vous est venue l'idée d'organiser le Mondial de Vovinam- Viet Vodao en Algérie ? Au départ cette deuxième Coupe du monde a été confiée à l'Australie, mais plusieurs pays ont demandé le changement de lieu en raison de son éloignement. C'est ainsi que nous avons formulé une demandé pour remplacer l'Australie. On était en course avec le Maroc mais la Fédération internationale établie à Houston (USA) a tranché en notre faveur. Comment le choix s'est porté sur l'Algérie ? D'abord parce que nous avons présenté un dossier consistant et puis il y a eu les résultats enregistrés à la première édition (Paris en 2002) qui ont plaidé pour nous. Nous avons, en effet, terminé 6e au classement général et décroché une médaille en or et une autre en bronze. Et quels sont les objectifs fixés pour cette deuxième édition ? Nous comptons bien évidemment monter sur le podium et décrocher le maximum possible de médailles et du coup améliorer notre classement général (au moins quatrième). Vous venez d'installer le comité d'organisation pour le mondial, comment se déroule la préparation ? Après avoir eu l'accord du MJS, le 15 janvier dernier, nous nous sommes donc réunis pour l'installation du comité de préparation que je préside. Durant cette réunion qui a eu lieu à Bordj El Kiffan, nous avons procédé à la constitution des commissions (10 au total) et la répartition des tâches. Nous avons déjà entamé les travaux à la salle Harcha qui abritera l'évènement, et nous avons arrêté les sites d'hébergement. Nous avons envoyé des invitations à 30 pays, et nous attendons environ 450 invités entre dirigeants, officiels et athlètes. Comment se déroule la préparation des athlètes pour ce rendez-vous mondial ? La préparation se poursuit normalement conformément au programme établi. L'EN a pris part à 3 stages. Nous allons effectuer prochainement un stage d'une semaine à Dar El Beïda qui commence aujourd'hui. Un autre est prévu à Soumaâ (Blida). Un dernier stage aura lieu sous la direction d'un expert vietnamien au mois d'avril. Avez-vous réuni les moyens financiers pour réussir l'organisation de ce mondial ? Selon les prévisions et l'étude que nous avons faite, ce mondial nous coûtera environ un milliard et demi. Nous avons sollicité environ 90 entreprises pour la réussite de cet évènement, le premier du genre en Algérie. Trois entreprises ont accepté de parrainer l'évènement et ont donné leur accord de principe. Il y a bien évidemment la contribution du MJS, puisque ce mondial aura lieu sous sa tutelle et en étroite collaboration avec la Fédération algérienne des arts martiaux à laquelle nous sommes affiliés.