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Festival du film de Mumbai (Inde) : sous le signe indien
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Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2012

Les aficionados de la pellicule sont de retour autour du panoramique global du cinéma d'Asie et du monde au 14e Festival de Mumbai.
Mumbai( Inde)
De notre envoyé spécial
En Inde, les cinéastes ne connaissent pas le chômage. L'épidémie productive pour le grand écran s'accroît avec l'apport massif des nouvelles chaînes de télévision. Celles-ci produisent le plus souvent des soupes instantanées de fiction, promues très vite à l'oubli. Au Festival de Mumbai, la culture des images est fondamentalement différente. Le programme est cristallisé admirablement sur le cinéma d'auteur. On est loin des fictions usées jusqu'à la corde des chaînes de télévision. On pouvait voir un excellent film sur le Cachemire : Valley Of Saints de Musa Syeed. Un récit issu de sa propre vie, de son enfance au Cachemire. Après des années d'études en Amérique, il revient là où il a vécu autour du Lac Dal qu'on admirait tant pour sa beauté mais qu'aujourd'hui on fuit du regard, car la pollution a fait son œuvre.
Le Lac Dal est contaminé par des tonnes de détritus. Le réalisateur utilise habilement des images d'archives pour dire qu'au Cachemire tout n'est pas facile et que les revendications des partisans de l'indépendance mènent leurs actions revendicatives dans un cadre où le couvre-feu est maintenu parfois le jour comme la nuit. Il filme à la fois une fresque écolo autour du lac, avec un regard qui lui vient du cœur, pour dire que la pollution est aussi une forme de violence contre le Cachemire sans que cela frappe l'imagination ou dérange les autorités locales. Le Festival sud-coréen de Busan, connu pour être très pointu, a fourni à la sélection de Mumbai quelques titres, un prêt cordial et de haute qualité.
Architecture 101, film de Lee Yong-Joo, rivalise avec les meilleures productions sud-coréennes. Incontestable réussite cette histoire où chacun des personnages garde le souvenir merveilleux des années de jeunesse. Comme nous tous. Ici, un garçon, Seung, tombe éperdument amoureux de sa camarade de classe, Séo, à l'école d'architecture de Séoul. La vie pourtant les sépare. Le récit, abondamment illustré d'images de Séoul, étrange et très belle capitale, se poursuit des années plus tard quand Séo revient à la rencontre de Seung, devenu un architecte très brillant. Elle, ayant abandonné la filière, est devenue une pianiste aussi renommée. Un nouveau système de relations s'établit entre eux, alors que Seung a accepté de refaire la vieille maison de Séo sur l'île de Jeju. Film de passion et de très belles images.
Dans la même section, Poor Folk (pauvres gens, titre d'une nouvelle de Tolstoi) réalisé par un jeune cinéaste de Birmanie, Midi Z (son nom d'artiste), montre le désordre de la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, terrain de tous les trafics d'armes, d'opium, de femmes birmanes vendues par leurs familles et destinées à la prostitution. On croise dans ce film de douteux personnages prêts à tout. La situation laisse, paraît-il, désemparées aussi bien les autorités de Birmanie que de la Thaïlande. Dans ce récit intense, le réalisateur dénonce le comportement spécialement criminel de ceux qui savent et ferment les yeux. Un autre choc dans cette section de Busan : Talgat, film de Zhanna Issabeyaba, réalisatrice du Kazakhstan, où elle dresse un tableau social désespérant de son pays. Une famille vit dans la banlieue industrielle de Almaty (Alma Ata) dans des conditions très dures.
Les adultes ont baissé les bras. Père alcoolique. Mère irresponsable. Oncle déficient mental. Dans ce contexte, seul l'enfant Talgat, huit ans à peine, prend en charge la famille. Il travaille de longues heures au marché, vend des sacs de plastique, rapporte de l'argent et de la nourriture, achète des habits à sa petite sœur. Talgat, cet enfant magnifique : c'est sur son visage qu'apparaît toute la détresse de son pays et des siens. Admirablement filmée, cette œuvre kazakhe fait penser aux films de Brahim Tsaki. Les enfants intelligents deviennent responsables, alors qu'ils sont encore à l'âge de l'école primaire. C'est l'innocence brisée. Des kilomètres de rubans de pellicule ont défilé dans Celluloïd Man, un documentaire de l'Indien Shivendra Singh, en hommage à P. K. Naïr, le fondateur de la cinémathèque de Poona (National film archive of India).
Le film montre comment Naïr a réussi à préserver les grands classiques indiens muets et parlants. Et aussi comment il a réussi à obtenir pour sa cinémathèque les œuvres de Renoir, Kurozawa, Fellini, Bergman et tant d'autres. La Bataille d'Alger est arrivé à Poona comme prêt de la cinémathèque de Paris. Le film n'est jamais retourné en France. Dans les mêmes boîtes, Poona a expédié en France les bobines d'un film de Satyajit Ray...


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