Il n'y a pas un jour qui passe où des citoyens de la cité Zargaoui ; située à la périphérie de Relizane, se plaignent de ce qui se passe dans leur quartier. «La situation se dégrade de plus en plus», nous disent certains d'entre eux. Les rues, particulièrement l'artère principale, sont dans un état lamentable. Il demeure impossible pour les automobilistes d'emprunter cette artère sans que leurs véhicules ne subissent les aléas de ce tronçon. Des nids-de-poule, ajoutent-ils, des crevasses pleines d'eau en provenance de différentes conduites d'eau potable, usées et éclatées, rendent la vie impossible aux piétons. En sus de tout cela, font-ils remarquer, il y a les insectes qui empoisonnent la vie des Habitants. Les caves inondées, nids des différentes maladies, dégagent des odeurs pestilentielles durant toute l'année. La sonnette d'alarme a été également tirée par les habitants .Elles sont légion particulièrement durant la saison chaude. Pour plus d'explication, nous nous sommes rapproché du premier vice-président de l'APC chargé des réalisations de la commune de Relizane. En ce qui concerne la voirie, le responsable nous dira qu'une enveloppe a été dégagée, en ce sens, pour la réfection de la voie menant de l'entrée de la cité vers les cités Chemerik et Satal. Pour l'hygiène et l'assainissement, nous n'avons pu obtenir d'autres explications. Car ce volet, nous dit-on, est l'affaire de chacun des citoyens, bien qu'il existe une direction chargée de l'exécution et le suivi.