Attention bonnes gens, il ne faut surtout pas tomber malade un premier novembre ! Et pour cause, les urgences médicales du CHU d'Oran ont été désertées par les médecins ce jour-là. Il n'y avait aucun médecin à midi, pas plus qu'à 14 h 30 ! Abandonnés à eux-mêmes, beaucoup de malades se sont plaints de cette situation à tout le moins déplorable. Pas l'ombre de services de nettoyage et d'assainissement non plus. Durant de longues heures, les familles des malades se sont improvisées concierges et gardes-malades. M. Belhadef, chef de garde durant ladite journée, a affirmé par contre que des médecins ont été présents, information infirmée par les malades. Autre situation, certes moins grave mais ne faisant pas l'exception : beaucoup de malades se sont plaints du manque de médecins aux urgences chirurgicales aussi. Bandage sur la tête et sillonnant l'hôpital, Mme H.C. raconte: «J'ai subi, aux urgences chirurgicales, une intervention à la tête à coups de 10 points de suture puis, on m'a envoyée faire une radio. De retour, je n'ai plus retrouvé mon médecin traitant pour avoir une ordonnance. Je le cherche depuis plus de 4 h». A signaler que les journalistes, dont ceux d'El Watan, ont interdits de prendre des photos au service des urgences.